Adrien monteiro
- Réalisateur de sculpture sonore
maintenant
Adrien
MONTEIRO
AUTEUR, COMPOSITEUR, INTERPRÈTE MULTI INSTRUMENTISTE
ET CRÉATEUR D’INSTRUMENTS
Vit et travaille à Angoulême
Issu d’une famille dont la plupart des membres pratiquent la musique en amateur,
Adrien Monteiro commence la guitare à quatorze ans et passe rapidement à la
composition. Il fait très vite connaissance avec la musique classique contemporaine, le
jazz, la musique électroacoustique et le rock. Ceux qui l’inspirent sont des identités
aussi diverses que Varèse, Mingus, Parmegianni, Hendrix, Schoenberg, Bailey,
Feldman, Sonic Youth, Nancarrow .
En 1997, il débute une formation de facteur de guitare ce qui l’ amène à être immergé
dans le milieu professionnel de la musique.
En 2000, il accède à une formation de sonorisateur afin de parfaire ses connaissances
concernant le son, pour répondre au mieux aux exigences des professionnels autant
dans les studios d’enregistrement que sur les grandes scènes où ils se produisent.
Parallèlement, il peut ainsi mettre toutes ces connaissances et techniques cumulées
au service de ses propres créations.
En 2001, sous l’influence des travaux de Cage et Schoenberg et accompagné par des
professionnels, il réalise son premier spectacle en tant qu’auteur compositeur,
interprète guitariste, scénographe et créateur d’instruments électroacoustiques
analogiques ou assistés par ordinateur. «Accord d’un décor» met en lien la mise en
scène et la création sonore. Multipliant les expériences en tant que compositeur
musicien multi instrumentiste, il réalise une série de spectacles combinant musiques
et textes, travaux électroacoustiques et mises en scène («Contes musicaux» sur des
textes d'Edgar Allan Poe, «Personna» mise en scène sonore, musique du film «Je
flotte, Tu flottes, paroles d’ Archimède», « Radiqual Mokette » jazz fusion conté,etc…).
En 2006, il concrétise ses diverses expériences et recherches autour du larsen en
créant le «Larsophone», sculpture sonore en acier galvanisé, agissant sur la
réflexion du son et la propagation du larsen. Il mène alors un travail de recherche
plastique sur les formes dans le but d’amplifier le spectre émis par la prise du micro
piézo et sur les conditions de sécurité liées au larsen, nuances, timbres, inductance
d’instrument à vent (saxophone, basson) dans la sculpture.
Pour répondre à la commande de Benoit Delépine, il compose un ciné concert avec le
Larsophone sur son film «Avida». Il multiplie ensuite les expériences sur scène en solo
électroacoustique en restant dans l’analogique mais aussi en trio avec Mr Favriou
(guitare préparée), Mr Jean Luc Petit (saxophone) et lui-même (Larsophone).
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Dans le cadre d’une école de création de documentaire audiovisuel de sa région, il
participe à l’ animation de conférences sur la masse sonore et sur les ambigüités
entre la musique et le bruit.
Enfin, il cosigne en 2009 la création sonore de «L’AMORCE» avec Vincent BOISSELIER
et RACTHAÏA.