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Antoni ASTUGALPI

BRUXELLES

En résumé

Manant des mers (et puis)
Mineur d’émois (et encore - et surtout)
Manieur de mots (jusqu’à devenir)
Meneur de mondes (avec des)
Manières de ta mère !

Mes compétences :
Rimes en -our (sans 'amour' ni 'toujours')
Rédaction de contenus
Rédaction web
Rédaction

Entreprises

  • Antoni Astugalpi Editions - Ecrivain infiltré

    2015 - maintenant 1. Ce matin-là, on m'avait répondu sans vraiment y penser, pour être poli, histoire de l'avoir fait. La personne en face de moi ne s'en était même pas rendue compte. Elle devait trouver qu'elle avait fait ce qu'il y avait à faire. Moi je me suis senti devant une machine. De chair et d'os, certes (et encore, combien va nous sembler fragile ce critère de l'humanité à l'aube du transhumanisme), mais une machine tout de même.

    J'ai tapoté quelques minutes sur mon ordinateur portable.
    Me suis levé sans rien dire.
    Si la personne en question, toute en question, s'est demandée pourquoi, elle a dû essayer de me retrouver dans le bâtiment. J'étais parti. Elle a peut-être essayé de m'appeler sur mon téléphone. Je l'avais laissé sur la table. Elle m'a alors écrit un courriel. Elle est tombée sur un message automatique lui demandant de m'écrire à l'adresse reponseautomatiqueactivee@gmail.com.

    C'est désormais par ce seul moyen que je lui écrirai - que le texte sera diffusé.
  • Tomber amoureux - Homme

    2015 - maintenant Je suis marié à PJ Harvey, L. Feist et le fut une nuit à V. de C.
    Les deux premières ne le savent pas encore, la troisième m’a éconduit et ça m'a fait mal même si cela fait 2500 ans qu’on nous met en garde contre l’amour et qu’on s’y fera prendre encore 2500 autres, malheureusement ; d’après le Coran, il me reste une épouse possible, qui a le visage de l’Inconnue, de l’Imprévue, que je suivrai comme Eurydice Orphée dans un remous de mots à ne savoir qu’en faire !

    Si un jour c’est ta femme ou ta fille, désolé d’avance, c’est sa faute !

    Après ça, j’ai fait une déprime créative qui me servira toujours puisque, pour sortir des mots comme on extrait des diamants* des jours de mauvaises mines, il faut avoir connu quelques tremblements de terre intérieurs. Je n'en suis pas revenu, je n'en reviens pas, je ne veux surtout pas en revenir, plutôt t'offrir tout ce que ça ouvre en moi.

    * des ‘diamots’ auraient dit les mauvais écrivains amateurs de calembours, genre ceux qui aiment Jacques Derrida, pouffons !, les nigauds.
  • Littérature expérituelle - Ecrivain concepmental

    2015 - 2015 Je suis allé présenter un texte chez un éditeur parisien, que je ne peux pas citer car il a pognon sur rue mais qui m’a dit qu’on n’avait pas le droit d’insulter l’époque et les lecteurs potentiels qui la font, j’ai dit que
    — Si !
    qu’il le fallait, même,
    — Non !
    — Mais si !
    ça a duré des heures pour rien et merci à l'inventeur de l'ellipse.
    A la fin ce fut un « va chier ! » qui s'est vu répondre « toi d’abord ! »

    Il n’y avait même pas de papier dans leur salle de délestage où j’aurais pu me soulager en lui écrivant « salop ! » et « enfoiré ! » et même « pire encore ! », alors je le fais ici, désolé de prendre ce site en otage pour régler mes comptes.

    C’est con, le livre était bien.

    Je l’ai vomi à jamais ; vous n’en n’étiez pas dignes de toute façon.
  • Internet et administrations - Détourneur d’usage

    2014 - maintenant Quand je n’ai rien à faire, j’aime bien détourner l’usage d’un site Internet, comme faire d’un profil de Viadeo une petite œuvre en soi, ce qui est une façon d’être sérieux sans l’être et de montrer sous vos yeux ébahis (¡O,0¡) mes talents de dialecticien, l’air de ne pas le faire, en bon chevaucheur de prétérition, et même parfois j’écris des courriels rigolos aux administrations avec des jeux et des blagues dedans pour que les employés s’amusent, ce qui est plutôt sympa de ma part*, même si je rappelle à chaque fois à ces derniers (= les employés, suis un peu !) que leur métier est sordide (surtout lorsque je dois de l’argent à l’organisme à qui j’écris, pour me venger, certes l’employé n’y peut rien, mais je ne peux pas écrire à tous les chefs non plus !), et donc si tu veux on pourra détourner le monde ensemble.

    * Là par exemple, peut-être que j'amuse des recruteurs et ça me fait plaisir, parce que les pauvres, c'est tout de même un métier de merde où tu dois lire toute la journée des CVs bien chiants de gens qui se survendent pour des postes qu'on ne voudrait jamais si ce n'était pas la crise !
  • Chanson française - Chansonnier

    1998 - maintenant Quand il m’arrive des malheurs, il m’arrive aussi d’écrire des chansons où j’étale mes tripes avec pudeur. Donc si tu me fais du mal, tu risques d’avoir la tienne, vieille canaille, mais comme je suis un homme respectable, je ne cite jamais les noms et seuls ceux qui nous connaitront personnellement te regarderont avec ma tristesse qui sera devenue de la colère dans leurs prunelles – alchimie des émotions qui est un usage de la chanson aussi légitime que de mettre de l’amour dans la vie des gens ou de la faire danser sur des “move your ass, yeah baby, baby”-like songs !

    Les gens qui ont trente ans disent que mes chansons ressemblent à Dominique A., les quarantenaires que c’est du Jean-Jacques Goldman ou du Francis Cabrel et les plus vieux encore y entendent du George Brassens ou Anne Sylvestre, comme l’amateur de mauvais vin sent de la banane ou du kiwi dans son palais (au lieu de boire simplement un jus de banane ou de kiwi, c’est idiot ! Moi quand je bois du vin, je veux juste qu'il ait un goût de vin, rouge s'il est rouge et rosé s'il est rosé - le vin blanc, c'est dégoutant). Les plus jeunes, je ne leur parle pas et puis les gens il ne faut pas les écouter, moi, qui suis toujours le plus fier, moi je dis que mes chansons ne ressemblent qu’aux miennes !
  • Vivre - Seul maître à bord

    1979 - maintenant

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