Arnaud ADAHÊ

VKN le rappeur béninois se distingue par la puissance de sa voix qui le rend unique dans son style. Sa voix percute le beat à la rythmique du marteau percutant l’enclume. Il utilise donc cette voix pour niquer tout ce qui ne va pas dans le monde, d’où son nom VKN « la Voix Ki Nique ».
VKN de son vrai nom Arnaud Adahê est né et a grandi à Godomey, une ville très animée du Benin. Très tôt influencé par la musique Américaine, VKN commence à interprèter avec son frère aîné, les pas de break dance sur des Soundtracks des groupes mythiques ( Skyyjammer, The Archies, Boogie Men, Street Wise, etc.) qu’ils ont connu en écoutant les discs vinyles de leur père qui était un accro des sons groovies.
Ils deviennent passionnés du rap et s’adonnent aux free –styles et interprétations dès 1996 .
En 1998, son frère part en Allemagne où il évolue en tant que rappeur… Seul, VKN s’accroche encore plus au hiphop. Il se fait un nom dans les collèges qu’il a fréquentés. Avec sa voix forte, VKN se retrouve dans les vibes de Wutang Clan, Fugees, 2pac, Busta Rhymes, IAM, NTM, … et déchaine ses lyrics dans l’univers du RAP HARDCORE.
Entre 19 97 et 2003, il fréquente de petits groupes locaux comme Visions S.O.S, Kifara, Death Team.
Mais l’aventure musicale qui a propulsé le talent de rappeur de VKN est la rencontre en 1999 de Ludovic Nouwayi A.K.A Killer Face (actuellement appelé Amedaho) qui est né et a grandi à Seine Saint Denis, une banlieue un peu chaude de Paris. Une très grande amitié naît entre les deux camarades de classe grâce à leur amour commun du Vrai Rap Engagé et ils s’unissent pour former le groupe « Kifara ».
Kifara, dans son style pur French Hip Hop, enchaîne des Freestyle radio, show live et soundsystem à certains récitals.
En 2000, le groupe Kifara a connu sa fin car VKN et Amédaho sont entraînés dans les réalités de la rue et rencontrent d’énormes perturbations qui les obligent à se séparer. Mais VKN continue ses études malgré tout. Après l’obtention de son Baccalauréat comptable avec mention en 2004 et un mois de cours à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, VKN se voit définitivement expulser du domicile parental à cause d’un malentendu avec son père.
Plus que jamais engagé, VKN investit la totalité de son secours universitaire dans la production de ses deux premiers singles solo. C’est ainsi qu’à commencé le projet de l’album « Free » à travers lequel il révèle tout ce qui l’a tourmenté jusque là pour s’en libérer. VKN met alors sa voix au service du combat contre les maux qui rongent la jeunesse et la détruisent.