Arnaud Quaranta
Photographe français, il vit et travaille actuellement dans les Vosges.
Né en 1968 en Lorraine, Il grandit dans le milieu de l’image avec des parents tous deux photographes. Il approfondit sa formation de la photographie sous la direction de Jean-Luc Tartarin de 1992 à 1995 à l’ISNA de Metz.
Son intérêt pour les paysages et les architectures d’envergure l’ont amené à réaliser des commandes importantes sur des ouvrages d’ampleur (Ponts, patrimoines miniers, architecture maritime, galeries souterraines…) essentiellement en France, Belgique et au Grand Duché de Luxembourg.
Il réalise ses premiers projets personnels dans le milieu des années 90 et à partir des années 2000 partage son activité entre création personnelle et photographie publicitaire. En janvier 2015, il décide de se consacrer exclusivement à une recherche photographique personnelle.
Son travail de création est étroitement lié à son parcours de vie, à ses émotions. Certains projets tels que « Errare » ou « l’encyclopédie des silences » sont ainsi l’expression de moments charnières (voir de rupture) dans le fil de sa vie. S’y expriment les besoins de l’artiste de mesurer les choses, le temps; de s’arrêter, de prendre le temps d’errer avant de repartir peut-être dans une autre direction…
D’autre projets tels que « Nude », « Underground » ou « végétal insolent » répondent quant à eux à des période de vie de l’artiste où prédominent quiétude et apaisement. La photographie est ici plus construite, généralement en couleur et la charge poétique s’inscrit souvent en référence à la peinture.
« La vie est chaotique, intense, instable, fragile, belle, heureuse, la photographie devient alors un exutoire où se mêlent la mélancolie et les images les plus contradictoires.
Images ‘déceptives’ ou images imagées, imaginées, peu importe. Elles correspondent à la sensibilité d’une vie, une vie faite de haut et de bas. » – A. Quaranta
A la question Qui êtes-vous? » Arnaud Quaranta répond invariablement « Je suis mon histoire » et cette histoire il l’inscrit dans le sel d’argent de ses images. Il l’inscrit aussi « en aveugle » dans des boites d’archive où sont conservés des négatifs non tirés de ses projets personnels; sorte de capsules temporelles à (re)découvrir plus tard, pour, à un moment donné, faire revivre un éphémère, un instant fugitif, un éclair de mémoire…