MONTRÉAL
Né en 1990, originaire de rennes, en France, Camille Colobert grandit dans le domaine des arts.
En effet, ses parents, artistes des arts visuels et passionnés d'histoire de l'art, le poussent à suivre des études artistiques.
Déjà à 8 ans, il remporte le premier prix du concours du Thabor dans la catégorie peinture.
À 18 ans il immigre avec sa famille au Canada ou il suivra des études de cinéma tout en continuant à peindre.
Toujours Inspiré par le cinéma, en particulier le western spaghetti et le cinéma expérimental américain des années 80, il produit une première série intitulée "Les Frustrés". Une vingtaine d'acryliques sur bois représentant des visages presque abstraits, très colorés et torturés rappellent la folie humaine et le chaos. Cette série sera exposé en 2011 chez Eva-B à Montréal où elle aura un succès inattendue.
À 22 ans, il retourne en France, à Bordeaux où il entre à l'école des beaux arts.
Il suit des cours de modèle nu, de couleurs et d'histoire de l'art. En parallèle, il étudie la restauration de tableaux et l'histoire de l'art religieuse à l'école privée l'ESAA de bordeaux.
Une deuxième série intitulée "Sauvage" voit le jour, inspirée de ses études de l’époque.
Il peint des paysages désertiques, des forêts, des portraits et étudie le monochrome de vert, de bleu ou de rose.
Tout ceci ne sera qu'une transition vers une troisième série baptisée "Intérieur".
C’est donc à Bordeaux qu’ il commencera à peindre du mobilier et des tapisseries fleuries inspirées du moyen âge dans un style néo réaliste.
Il quitte la France en 2014 pour s'installer en Asie du sud est, durant 5 mois pour y chercher l'inspiration et travaille comme photographe.
Là-bas, il peint des rizières et des paysages urbains avec la technique de l'huile. Il est maintenant convaincu que la nature morte sera son sujet principal et plus précisément la désolation architecturale avec une place prédominante pour la nature.
Ses inspirations viennent de Van Gogh, Bacon ou Mondrian.
En 2015, il retourne s'installer au Canada, à Montréal et approfondit la technique de la peinture à l'huile.
Là-bas, il continu de peindre des intérieurs fleuris et des paysages désertiques.
En 2016, il prend la décision de partir pendant deux mois dans le sud ouest des États Unis et s’inspire du désert.
Il y peint des chaises aux pieds de roches, des paysages et des intérieurs fantômes aux mobiliers de pierre.
Lorsqu'il revient de ce voyage, il décide de s'installer à Québec, et termine sa quatrième série appelée "Les Chaises" qui sera exposée à la Galerie Molinas à Québec. C’est durant cette période qu’Il se proclame peintre atmosphérique.
À ce jour, il travaille sur sa cinquième série tout en rouge intitulée, "Texas".
Toujours dans le même esprit que la série précédente, elle exprime la désolation et l'abandon. Les intérieurs réalisés sont envahis par la roche et l'humidité. On y retrouve du mobilier en matériaux bruts, des murs et plafonds percés de grandes ouvertures quadrillées, qui laissent percer la lumière naturelle avec une vue sur le désert calme.
Toute cette mise en scène procure d'étranges sensations de claustrophobie, de malaise, mêlées d’envie de découvrir ce qu'il y a au bout de chaque couloir. C'est un décor angoissant que l'on peut retrouver dans les gosth town du sud ouest des états unis.
