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Catherine Colin Sculpteur
- Sculpteur, dessinateur
2012 - maintenant
Catherine Colin
30 rue du commandant Mowat
94300 Vincennes. France.
01.48.08.66.16 / 06.21.82.21.51
Maison des artistes : CO 916 70
catherine.colin94@gmail.com
http://www.catherine-colin.com
http://galerie96.com
www.aittouares.com
Catherine Colin est née en région parisienne en juin 1955.
Vit et travaille à Vincennes. France.
Elle perfectionnera sa technique de moulage pendant 2 ans chez Monsieur Lorenzi après l’obtention de son diplôme de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1979, mention très bien.
Enseignement de la sculpture, composition Espace-Volume, histoire de l’art, dessin.
- EAP : préparation aux concours d’écoles supérieures d’arts plastiques.
- Centre d’Études des Techniques de Création d'Espaces, de Communication.
- Musée d’Orsay et au Musée du Louvre : sculpture, mosaïque, atelier pour les non-voyants et dossier pour la création de l’espace non voyant au Musée du Louvre.
- École du Breuil, École d’horticulture de la Ville de Paris.
Commandes : Création de nombreux décors ; commandes de rondes-bosses et hauts-reliefs pour diverses villes.
Restauration de monuments historiques : La Sorbonne (Paris), Parc de Sceaux, Le Musée du Petit Palais (Paris), fontaine au Château de Versailles.
• De 1975 à 2011 : Expositions.
- Galerie Aïttouarès. (Paris), Galerie 96 (Fontenay), Galerie Philippe Lawson (Paris), Galerie Convergences (Paris) : En permanence.
- Mairie du IX ème arrondissement Paris
- Millepages- Vincennes
- "Peaux d'âme- Vestiaire Opus 2", Erstein.
- Inauguration Atelier Holcim. Montreuil 2009. 2010.
- Forum d’Action Humanitaire. Paris. Vente par Christie’s. (en attente de date)
- Art Cité. Fontenay .2009.
- Collégiale de Chartres. Délires de livres. 2009, 2011.
- Puls’Art. Le Mans. 2004, 2005, 2009.
- CRAC Champigny, Joinville .2008, 2010.
- Hôtel de Ville de Paris. Lauréate 1er prix. 2007.
- Galerie « A l’Ecu de France ». Viroflay. 2007.
- Galerie Akwaaba. Sucy en Brie. 2007, 2008.
- Les jardins du Palais Royal. Paris. (en attente de dates)
- Carré des Coignard. Nogent sur Marne. 2006. 2008.
- Commande publique : Médiathèque - Conservatoires. Vincennes. 2006.
- Fête de l’arbre. Arboretum, Ville de Paris, bois de Vincennes. 2006.
- Chalons en Champagne ; Dammarie-les-Lys. ; Musée du pays et Val de Charmey. (Suisse) ; Biennale de sculpture à Ouistreham. 2005.
- La Villa Daumier. Auvers sur Oise 2002, 2003, 2004, 2006,2008.
- Manoir du Boulanc.Verderonne. 2002.
- Galerie des Beaux-Arts. Paris 1980,1985, 2001.
- Galerie A.A.F. Paris 2001.
- Muséum d’Histoire Naturelle. Paris 2000.
- Concours pour la fondation Vasarely. Narbonne 1990, 1992.
- Concours pour l’Ecole Nationale Supérieure des Mines. Paris 1980.
• Expositions personnelles : Demeter (Vincennes), Villa Daumier (Auvers sur Oise), Galerie des Beaux-Arts (Paris), Cœur de Ville (Vincennes), Carré des Coignard (Nogent). Galerie Atelier du Lavoir (Sarlat), Galerie Convergence (Paris). Galerie d’Art (Champigny). Hôtel Dieu (Brie Comte Robert), Atelier Holcim (Montreuil). Galerie A vous de voir (Mathurin sur Loire).Millepages (Vincennes)
• Parution : La Bible de la Sculpture, éditions lelivredart. 2009/2010.
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Catherine Colin
- Professionnelle inscrite à la Maison des artistes
2012 - maintenant
Enseignement en particulier et/ou en groupe de dessin dans mon atelier.
Toutes techniques sèches et mouillées (crayon, fusain, craie, pastel, sanguine; aquarelle, peinture acrylique, encre, et autres techniques dites mixtes...)
Groupe de six personnes maximum.
Ambiance agréable et cours sérieux.
Visite d'expositions et galeries à envisager ensemble.
Inscription possible pendant toute l'année.
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Catherine Colin
- Enseignement personnalisé de dessin, sculptures, techniques mixtes
2012 - maintenant
Enseigner le dessin et/ou la sculpture afin d'offrir un champ d'ouverture d'esprit, d'entente en équipe, d'équilibres individuel et collectif.
En cours particulier ou groupe, dans mon atelier ou en entreprise (comité d'entreprise)
Merci de me contacter pour tous renseignements complémentaires.
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Catherine Colin - Ma démarche artistique.
- Artiste
2012 - maintenant
Mon travail vise à caricaturer l’humain à travers les univers animal et végétal.
L’Homme et son vaste univers tournoient autour du baobab, le Révolté majestueux. L’un et l’autre gardent leurs secrets. L’artiste, lui, exprime, alerte, agit.
Le baobab symbolise notre dualité : entre force et fragilité, humanité et animalité. A sa création, il aurait été arraché et replanté à l’envers, branches dans le sol et racines à l’air. Comme l’homme, cet être d’apparence (le mythe de la caverne reste vrai). Plante céleste qui tarde à se trouver ; pécore ?
Racines, tatouages et fossiles : belles empreintes hors du temps. Grands sujets à explorer en papier de soie ou en mortier pigmenté dans la masse. La peau de mes sculptures tend vers la sensualité et appelle à la caresse.
Forêt humaine.
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Catherine Colin par Brigitte Camus- Journaliste au Monde
- Presse Catherine Colin
2012 - maintenant
Elle dit qu’elle n’aime pas Balzac, pourtant les sculptures de Catherine Colin relèvent bien de la Comédie Humaine. Mais l’univers de cette artiste passionnée, prodigue et prolixe qui sculpte des cochons, des singes et des girafes, et les baobabs, s’il relève de la caricature humaine à travers les règnes animal et végétal, emprunte davantage à l’allégorie qu’à la férocité implacable de cet écrivain contempteur du genre humain
L’impression qui domine dans le grand atelier de cette artiste est celle d’une forêt de formes luxuriantes. Le mot foisonnant s’impose naturellement au regard : les girafes protéiformes, ceinturées d’accordéon, sont dotées de seins et de fesses : passerait-on de la luxuriance à la luxure ? Leurs têtes partent à la quête du ciel, comme pour un dialogue invisible avec le Petit Prince de Saint Exupéry qui aurait migré dans la savane.
Son singe narquois, posé solitaire dans un coin, a des membres démesurés, ses cochons ont des postures incongrues et le grouin taquin….chez Catherine Colin, l’émotion est à fleur de peau, les larmes proches du rire…. Ses sculptures sont de véritables sismographes, non seulement de ses états d’âme mais de l’état de ses recherches sur des questionnements philosophiques : elle aime notamment se référer à l’allégorie de la caverne de Platon sur l’homme prisonnier de l’illusion de la vie. « Plus tu maîtrises, plus tu peux délirer » aime t-elle dire. C’est aussi la démarche de cette passionnée par l’homme et par les sciences naturelles qui aborde le champ artistique en entomologiste et en chercheur, dévorant les livres et les archives pour mieux s’immerger dans son sujet qu’elle épuise littéralement et littérairement
La dualité, thème au cœur de la démarche de Catherine Colin, jaillit ici avec la même force que la sève ; c’est la vie qui triomphe, et non le malheur. On s’éloigne du fatalisme social du XIXème siècle, on entre dans les problématiques du monde contemporain : racisme, intolérance, incommunicabilité. On se promène de la Ferme des animaux d’Orwell aux Fables de la Fontaine, aux contes, mythes et mythologies d’Afrique et aux moines du Tibet… (Curieusement, alors que les références à l’Afrique sont constantes, c’est en Asie que Catherine Colin a voyagé). Car son combat pour la recherche de la vérité, le refus de toute forme d’hypocrisie n’a pas de frontières.
Catherine Colin moraliste ? Certainement pas ou pourquoi pas. Elle assume le côté rabelaisien de ses créatures. On se prend à penser que ses sculptures auraient été en bonne place dans cette exposition « La degelée Rabelais » qui fut organisée en son temps par le FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain). Libérant l’homme enchaîné dans la caverne, elle invite le spectateur, au contraire, à toucher et caresser ses sculptures, à jouir de cette sensualité animale qui explose entre finesse et rudesse (la dualité toujours). Cette injonction de toucher ne vise pas seulement l’éveil des sens mais le réveil d’une forme de conscience qui aboutit à comprendre comment cette artiste matérialise ses pensées et ses mots dans les matériaux les plus divers : papier, grillage, feuilles d’or et surtout le mortier. S’approcher c’est aussi percevoir cette ambiguïté du masculin-féminin pas forcément visible d’emblée. Et distinguer ce qui est invisible lorsque l’on est trop éloigné : toujours l’allégorie du processus d’acquisition des connaissances.
La légende du baobab qui aurait été, lors de sa création, arraché puis replantée à l’envers, ne pouvait qu’attirer Catherine Colin pour qui les hommes marchent « la tête à l’envers ».
Alors Moraliste ? Non. Humaniste plutôt avec toute la force du terme qui englobe pour cette artiste diplômée des Beaux-Arts, l’acquisition des humanités, un goût prononcé pour la littérature, la philosophie, les mathématiques la transmission des connaissances, le refus de toute compromission, l’éveil au mystère du monde et de l’homme.
