République du Congo
- Ministre des transports et de l’aviation civile
Brazzaville
2007 - 2009
- Assainissement du ciel aérien congolais par la suppression des avions Antonov,
- Recadrage des relations avec Air France, Oaci, FAA, DGAC
- Maintien du Congo hors liste noire OACI
- Appui aux apports de Yamoussokro
- Redressement du Chemin de Fer Congo Océan, de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, des transports fluviaux ainsi que des ports secondaires.
- Initiation d’un projet en BOT avec des partenaires coréens et malaisien (chefs de file : Hyundai, Samsung, Korail, banque Deutchbank Hong Kong).
Le projet consiste a) à redresser le chemin de fer actuel (CFCO) par : passage de l’écartement métrique à celui de 1,435, élargissement des tunnels pour permettre une double voie, b) construire deux nouvelles lignes, une partant de Pointe-Noire et atteignant Ouesso via Lékana, l’autre partant de Brazzaville et atteignant Ouesso via Lékana. Sous les voies ferrées est prévue l’installation d’un oléoduc.
Le long de ces voies, sont prévues, dans les zones marécageuses et les savanes, des plantations d’’hévéas et des palmeraies, pour réunir un tonnage seuil justifiant la rentabilité du BOT, en plus des trafics lourds miniers et forestiers à développer.
Pour ce BOT, les partenaires coréens et malaisiens ont mobilisé, pendant deux ans, 50 ingénieurs et une centaine de techniciens, lesquels, avec nos propres techniciens en la matière, ont reconnu, mètre par mètre, les tronçons des projets, et réalisé plusieurs études, coordonnées par un bureau d’études spécialement constitué à cet effet, et logé dans un immeuble de 9 étages à Séoul.
L’inauguration du projet était prévue pour 2014, après 7 ans de travaux. Pendant les 15 premières années (jusqu’en 2029) , les investisseurs devaient assurer la gestion des infrastructures pour se rembourser, tout en honorant toute la fiscalité locale. Le projet devait être doté de 48 locomotives et de 400 wagons.