Désambiguïsation précieuse de l’artiste sur ma démarche
La proximité de la Suisse me fera comparer, non sans prétention, ma démarche artistique aux montres à complications, réservées à un public averti. Poussant la comparaison tout en affinant le propos, je pencherais plutôt pour la marque IWC , qui vers 1985, avec la relance de la "Da Vinci" , cherche à développer des complications commodes. Car c’est également vers 1985, que je mets définitivement en place une œuvre à complications, regroupant toutes les questions de l’art, par une méthode aux champs plastiques simultanés, facile à vivre, qui a pour mesures mes "Dispositifs audiovisuels", mes "Oisivetés", mes "Copies" et "Transcriptions", mes "Distributeurs" et "Carnets d’Images", mes "Artistes en petits soldats", mes "Peintures sur le motifs" et "Rébus", "L’Album encyclopédique monumental des arts", mes réalisations urbaines, etc., ceux-ci, à la manière d’un chronographe et d’un calendrier perpétuel. Poussant plus loin la comparaison, en 1990, quand LMH présente sa "Grande Complication" , au même moment, m’ennuyant de ma production quotidienne d’œuvres (activité commune à chaque artiste), je décide, de faire œuvre à partir d’œuvres d’autres artistes en devenant commissaire, Marcel Duchamp dirait « Générateur-Arbitre ». En 1996, je prétends qu’une énonciation de mes œuvres, sous forme de classements multiples suffira à faire Œuvre, et débute un catalogue de l’ensemble de mon travail, sans aucun visuel , accompagné d’un Tableau synoptique, me permettant de mesurer les temps intermédiaires, semblables à la dixième aiguille de la "Da Vinci Rattrapante" de1995, vrai bijou d’ingéniosité.
Mon œuvre artistique, bien que flexible, poli et satiné, paraît encore complexe en 2014 ; il ne s’obtient pas aisément, se défiant de l’effet facile, de l’impétration immédiate et de la compréhension spontanée. Et comme la "Da Vinci chronographe" faite de céramique extradure et titane (2010), en avance sur son temps, cet œuvre se doit d’être très résistant, sans négliger pour autant qu’il est là pour donner les indications nécessaires à son temps. C’est-à-dire que l’artiste avec son œuvre se veut aussi, non sans humour, un témoignage critique de son époque.
Mes compétences :
Musée International de la parfumerie, Grasse
Place de Bretagne, Rennes
Vitraux nef, Cathédrale de Cahors
Mémorial national de la guerre d’Algérie, Paris
Vitraux transept Nord, Cathédrale de Tours
1% artistique pôle universitaire, Nîmes
Archives départementales de la Gironde
Tapisserie La mémoire de Pasteur, Préfecture Jura
Art sur tickets tramway, bus, horodateurs
Pas de formation renseignée