Idrissa SAVADOGO est né lé 17 janvier 1985 à Abidjan en République de Côte d’Ivoire. On dira de l’art dans sa vie qu’il n’a été ni un hasard ni un accident de l’histoire car tout semblait l’y prédestiner. En effet, dès sa tendre enfance déjà, Idrissa allait grandir sur les chemins de l’art, se plaisant sans se lasser à dessiner au sol avec ses compagnons de jeu. Ce talent germant en lui va véritablement éclore à l’école primaire public d’Anani, où, admiré de ses enseignants, il allait être très vite coopté en qualité « d’assistant » pour réaliser les dessins et schémas didactiques au tableau. Comme à son propre insu, l’écolier allait ainsi perfectionner silencieusement ses talents. Il subira plus tard l’influence de certains peintres confirmés tels que Jules Obidié, Abikanlou Nourou et son propre frère Souleymane SAVADOGO dit Sawa tous passés par la cour paternelle. Mais les parents du jeune dessinateur ont semblé contrarié quelque peu cette aventure car pour eux, l’art d’accord, mais les études d’abord. Il s’y pliera, rangeant le crayon pour le stylo. Il obtiendra le Certificat d’Etudes Primaire en 2000 puis ira au collège. Mais c’est incontestablement son frère aîné Sawa qui, percevant les talents de son jeune frère, contribuera à les développer.
Là, parallèlement à ses cours en classe de 5e, il effectuera quelques mois de stage à l’atelier de son frère. C’était au moment où celui-ci s’apprêtait à quitter définitivement la Côte d’Ivoire. Et le jour même du départ de ce dernier, un événement inattendu va accélérer la carrière du jeune dessinateur. En effet, juste après que son frère fut parti, un de ses clients arriva pour une commande de tableau. Le petit Idrissa n’avait alors jamais peint à ce jour. Mais avec passion et conviction il prit la commande comme un défi et un appel irrésistible à sa vocation de peintre. Il livrera la commande. Cette expérience inédite le revigora et le rassura. Nous étions en 2001 et pour Idrissa commençait ainsi une carrière professionnelle. Ses professeurs d’arts plastiques qu’il a émerveillés lui conseilleront une formation à l’école des beaux-arts. Ce sera un rêve vain mais qui ne le découragera outre mesure.
En bon autodidacte, s’inspirant de l’histoire de certains artistes plasticiens d’Afrique, Idrissa s’accommodera de la chance de la rue en exposant et vendant notamment ses œuvres sur la Grande voie menant à Grand Bassam et ce, jusqu’en 2005. Conscient de l’universalité de l’art, il décidera à cette date de venir au Burkina Faso, son pays d’origine où il se consacrera exclusivement à l’art préféré aux études secondaires. Pendant neuf mois, il sera le collaborateur de son frère Sawa au Village Artisanal de Ouagadougou. Mais cette collaboration sera de courte durée. Tout en regrettant cette séparation, Idrissa la prendra tout de même avec philosophie. Mieux, il se créera un nouveau cadre d’inspiration, assisté de ses compagnons de diverses nationalités…
L’art lui est inné. Le travail et la détermination en seront la consécration. Optimiste, persévérant et le pinceau toujours à la main, il avancera dans sa carrière. Ses tableaux sont prisés dans les expositions surtout à l’Ambassade de France à Ouagadougou. En 2011, viendra la consécration à l’extérieur avec la médaille de l’Assemblée Nationale française au Grand prix international d’arts plastiques de la région Rhône Alpes Auvergnes suivie en 2012 de la médaille de bronze de l’Académie des Arts, Sciences et Lettres de Paris. Depuis 2012, Idrissa a réintégré le Village Artisanal de Ouagadougou, cette fois-ci, à son propre compte en accueillant son frère en question. S’il a incontestablement du succès, il garde tout de même la tête sur les épaules et tournée vers l’avenir tout en implorant l’assistance de Dieu.
Mes compétences :
Afrique
Peintre
Peinture
Pas de formation renseignée