Jacques Cauda vit et travaille à Paris. Écrivain, auteur de plusieurs romans, et réalisateur de films documentaires, sa peinture doit autant à sa pratique de l’écriture qu’à celle de l’image.
Au début des années 2000, il crée un nouveau courant pictural, le mouvement surfiguratif, qu’il explique et développe dans un essai-manifeste intitulé « Toute la lumière sur la figure » paru en 2009 aux Éditions Ex æquo.
Surfigurer, dit-il, c’est prendre pour objet des sensations dont la source n’est plus le réel mais sa représentation rétinienne. Le monde est devenu une immense image et le peindre, c’est réécrire cette image.
C’est pourquoi, Jacques Cauda utilise le pastel à l’huile qui a la particularité de se pratiquer comme une écriture sur une feuille de papier. Il renoue ainsi avec le ut pictura poesis des Anciens : la peinture est aussi une poésie. C’est-à-dire une question d’espace et d’intériorité mêlés, qui le mène à privilégier l’art du portrait qui exprime au mieux cette articulation.
Ses œuvres rencontrent un public international, Londres, Rome, Berlin, Barcelone, Paris, qui y a tout de suite reconnu cette émotion première que procure le tracé du tout premier trait qui est à la naissance de l’art. De tous les arts. Le peintre est aussi un musicien.
Mes compétences :
Art contemporain