Entré assez tard dans le système scolaire, j'ai commencé à travailler assez tôt. J'avais assez de vies derrière moi pour ne pas subir les longues journées d'écolage. Dans la classe, j'avais le temps pour lire autres choses que celles que m'apprenait le prof.
Aussi, j'ai appris tout seul, dans les livres et en regardant les autres, la photographie, la féronnerie et un peu d'ébénisterie.
Tout me passionnait à l'école : la chimie, les maths, la littérature, les sciences sociales, la biologie et caetera...
Finie les études classiques avec l'aide de nombreux ami-es, j'entame une nouvelle vie à l'université, la faculté des sciences. Je me lance dans la section scientifique avec l'option mathématiques. Rude, les cours! Entre les études, les vicissitudes de l'existence, bouffe et autres besoins d'un jeune adulte, mais aussi des activités politiques, j'ai dû partir un an après, même avec une bonne qui m'autorisait à passer en deuxième année. Pas celle des maths, mais plutôt en génie civile. Burk! La section maths venait d'être fermée pour cause de manque d'étudiant-es.
Bon, reprenons la vie à pleines dents ! Je pars donc pour l'Ethnologie. Je m'inscris dans une démarche de découvertes. Je découvre la culture de mon pays sur un plan for théorique. Quant à sa pratique, j'avais des notions assez avancées. Quand même! Mais n'empêche que je vais laisser encore la fac. C'est pas mon fort, d'écouter le blablatage des docteurs en si, docteurs en ça, me conter la vie au au passé, sans pouvoir agir dessus.
Je pars donc pour l'éléctronique au canado haïtien. j'obtiens le certificat deux ans après. mais en même temps, je me lance dans la création d'association : GRETA. La technologie apprpriée me passionne; celle des énergies douces. Ceci, bien sûr, pour agir sur les problèmes de mon pays, et vivre aussi. ETA viendra m'apprendre les techniques de l'andragogie, avec le père MATELIER et quelques amis, en parcourant le pays du nord au sud, de l'est à l'ouest.
Puis, la création avec des ami-es d'une revue thématique. je me lance dans l'enseignement des mathématiques, de la physique appliquée, de la trigonométri et du créole, ma langue maternelle. Je fonde aussi Haïti Solidarité Internationale avec quelques amis. C'est les droits de l'homme! Qui me poursuivent encore.
Un jour, je rentre à la télévision publique, suite à un concours. J'apprends le montage vidéo. Puis, je deviens réalisateur, après avoir été responsable en chef du montage des nouvelles. Là, je me spécialise en documentaires télévisuels. Enfin, j'obtiens une bourse de la France. Je passe 8 mois à l'INA, à Brie-Sur-Marne, près de Paris.
Puis, à HSI, j'apprends sur le tas les techniques de l'édition du livre, de la recherche sociale. En 2001, est créée au sein de l'association la section de recherche sociales avec pour champ principal, la problématique de l'enfance en Haïti. Et sera, avec le BIT/IPEC, UNICEF, Le Ministère des affaires Sociales et du Travail, une étude sur "Les fondements de la pratique de la domesticité des enfants en Haïti. Viendront d'autres encores avec d'autres partenaires du milieu international et national. Et ce sera :
"Défis, rêves et réalités" une étude sur les filles de/dans la rue; pour SC
"L'armature légale des enfants au travail" BIT/IPEC
"Et si on parlait de l'enfance...!" Unicef pour un cadre légal de protection des aenfants.
Je dis souvent comme Reggiani : j'ai fait tous les métiers...
Mes compétences :
Enfance
Histoire
poésie
Sciences sociales
Pas de formation renseignée