Consulat international du Saint-Espit
- Pasteur
2007 - maintenant
Notre vision
Par Steeve Lefade
Les raisons d'une vision pour notre Eglise
La nécessité de la vision
Si Jésus n'a pas laissé de modèle d'église à reproduire, il a cependant établi les grands principes et les lois de la construction de notre propre vie en particulier, et de l’Église en général. Il faut donc s’en forger une juste conception, par l'Écriture (la révélation de la Parole) et l'Esprit (l’aspect visionnaire).
Quand la vision de ce que doit être l'Église, fait défaut (Proverbes 29.18), deux grands leurres la menacent.
Elle peut sombrer dans la folie des nouveautés ou du laxisme, pour y trouver raccourcis, méthodes et autres courants en vogue.
Comme elle peut, à l'opposé, se rassurer du passé, en s'attachant au carcan des traditions, s'enfermant dans le formalisme, la routine.
Plus la vision de l'Eglise sera claire, plus ses cibles seront précises, ses stratégies définies, et donc ses combats pourront être livrés et remportés.
Le peuple de Dieu a besoin de bergers pour le conduire vers un cap, avec une vision qui détermine ses activités et ses objectifs. Tout service s'inscrit dans la vision de l'Église et ne sera jamais une œuvre pour une gloire ou un intérêt personnels.
La vision du royaume de Dieu
Le bâtisseur de la maison de Dieu n’oublie jamais sa priorité : établir le royaume de Dieu dans les cœurs (Matthieu 6.33). Il doit donc poursuivre de nobles buts, acceptant toutes les exigences divines aux standards élevés (Deutéronome 18.14b).
Alors mû par la motivation suprême, il court comme l'athlète et accepte avec joie l'effort et la discipline (1Corinthiens 9.25). Malgré un talent monstre et des capacités exceptionnelles, tout champion sait bien que les médailles et les performances ont un prix : celui du travail persévérant, voire du sacrifice !
Les cinq éléments de notre vision
1. Honorer la personne de Dieu
Notre vie personnelle (puis communautaire) doit, avant tout, glorifier le Seigneur, l’aimer et l’honorer. Cette relation d'amour (Marc 12.30) implique intimité, prière, adoration, mais aussi sainteté, obéissance, service...
Dieu nous demande dans les dix commandements de lui accorder la première place (Exode 20.1-7 ; Matthieu 22.37-38). Mais nous pouvons être assurés qu’il honorera toujours ceux qui l’honorent (1Samuel 2.30)…
2. La communion fraternelle
Elle commence à la maison, par la vie de famille (1Timothée 3.5, 12 ; 5.8). Et l'Eglise est également mon identité, l'appartenance à la maison royale. C'est ma famille spirituelle, soudée dans ses relations fraternelles, par le ciment de l'amour, par la force du pardon et le lien de la paix. Il ne peut exister de "chrétien isolé" (Psaume 133 ; Psaume 122.1).
Dans sa maison (Ephésiens 2.19), le Père rassemble harmonieusement des gens de couches sociales, de cultures ou d'origines différentes (Apocalypse 5.9b)…
3. L'école de disciples : formation et enseignement
Tout enfant de Dieu connaît ces deux grands pédagogues qui le façonnent sans cesse : le Saint-Esprit et la vie, tout simplement. Mais il ne faut pas oublier également que le but des ministères est de "former Christ" en chacun (Galates 4.19), par la Parole qui unit (même doctrine ou credo, enseignement, formation, mise en pratique) et mène le disciple à la maturité en Christ.
Ce que vous savez de Dieu par la Parole, ce que vous croyez et acceptez de mettre en pratique, détermine votre style de vie. Le Livre saint sera toujours le message d’amour. La force de l'Église est cette "Bible vivante" qui est enseignée en chaire, préparée avec les leaders, partagée dans le Groupe de maison, méditée pour soi, lue en famille (Deutéronome 6.6-9) et surtout vécue dans le quotidien, partout !
4. Le service : exercer ses talents
Quel que soit l'appel reçu -ministère, don, talents- c'est dans le cadre de l'Église qu'il se révèle, se manifeste, est jugé, testé, approuvé (1Corinthiens 14.29 ; 1Timothée 3.10).
Le chrétien est un serviteur utile à ses frères comme à sa génération, sur le plan spirituel comme sur le plan social car l'Evangile l'appelle à partager, à