UMR 547 INRA/UPB Physique et Physiologie Intégratives de l'Arbre Fruitier et Forestier
- Doctorante Physiologie et Génétique moléculaires
2015 - maintenantÉtude de la perception des contraintes mécaniques par la racine lors de sa progression dans un sol : exploration du rôle de la coiffe racinaire.
- Étude sur les racines de Populus tremula x alba et d'Arabidopsis thaliana
- Physiologie végétale
- Imagerie, microscopie
- Biologie cellulaire et moléculaire
UMR 547 INRA/UBP PIAF
- Stagiaire
2015 - 2015Rôle des régulations épigénétiques dans l’accommodation du peuplier Populus tremula x Populus alba à la flexion.
Résumé :
La réponse du peuplier à des flexions successives de la tige se traduit par un processus de désensibilisation, mis en place dans les 24h suite à la première flexion et ce, pendant plusieurs jours. Parmi les hypothèses formulées quant à l’origine de cette désensibilisation, celle d’une implication des régulations épigénétiques est intéressante. Trois approches autour des modifications post-traductionnelles de l’histone H3 ont été réalisées pour explorer cette hypothèse. L’analyse transcriptionnelle montre que le profil d’expression de 7 gènes impliqués dans les régulations épigénétiques est modifié au cours des 24h suivant une flexion. L’évolution de modifications post-traductionnelles de l’histone H3 a également été observée par western-blot sur les protéines nucléaires de la tige de peuplier. Cette approche suggère une diminution des marques H3K27me3 aux temps précoces de la cinétique (1h, 5h après flexion) et des marques H3K9/14ac et H3K4me3 aux temps plus tardifs (24h, 72h). Une analyse ChIP-qPCR ciblée sur le gène mécanosensible PtaZFP2 révèle une évolution similaire des marques H3K4me3 et H3K9/4ac, au cours de la cinétique, avec une diminution très marquée notamment aux temps tardifs. Ces résultats suggèrent une implication des modifications d’histones dans la désensibilisation à la flexion.
UMR 547 INRA/UBP PIAF
- Stagiaire
2014 - 2014Photosensibilité du BTH et analyse de l’effet Stimulateur de Défenses Naturelles du composé irradié et non irradié sur des cultures cellulaires de tabac.
Résumé :
Dans un contexte où les questionnements sur les risques sanitaires et environnementaux sont omniprésents, l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse est de plus en plus controversée. Les phytosanitaires à effet Stimulateur de Défenses Naturelles (SDN) des Plantes, qui placent la plante au cœur de l’efficacité des produits constituent une alternative attrayante pour la protection des cultures. Le BTH est un SDN de synthèse actuellement homologué et utilisé sur de nombreuses cultures, du fait de son large spectre d’efficacité et de sa toxicité réduite pour l’environnement.
Le BTH induit chez les plantes traitées la mise en place d’une résistance, qui se traduit notamment par l’accumulation de protéines de la pathogénèse (protéines PR). Nous avons montré que l’ajout de 900 µM de BTH dans des cultures cellulaires BY-2 de tabac induisait en 24h l’augmentation des activités β1,3 glucanase (PR2) et chitinase (PR3) dans le milieu extracellulaire.
Par ailleurs, l’irradiation du BTH dans un simulateur des rayonnements solaires (SUNTEST), a révélé que le BTH se photodégradait à 72% en seulement deux heures. De plus, lorsqu’irradié, le BTH à 900 µM n’induit plus l’accumulation de glucanase et de chitinase dans les milieux extracellulaires, suggérant une perte de l'activité d'élicitation des défenses. Ces résultats montrent le rôle majeur que peut jouer la photodégradation dans l’activité des matières actives et nous questionnent sur son impact environnemental dans le domaine de la protection des cultures.
