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Louis DURAND

TOULOUSE

En résumé

Souillac. Le riche parcours de l'abbé Louis Durand
RENCONTRE
Je suis âgé de 79 ans, retraité suffisamment occupé. Merci et fructueuse recherche à tous ceux qui sont en panne d'activité(s)




















L'abbé Louis Durand avec sa viole devant une de ses aquarelles./ Photo
L'abbé Louis Durand réside au presbytère de Souillac depuis 2011. Originaire du Lot, il a un parcours très riche et cultive ses passions artistiques. Entretien.
Racontez-nous votre parcours.
« Je suis né en 1935 à Figeac. A l'âge de 15 ans je suis rentré au séminaire de Gourdon où j'ai fait des études secondaires, ma famille m'ayant donné l'autorisation d'y aller. Par la suite, je suis allé à Cahors et Toulouse où j'ai continué mes études pour les terminer à Lyon où j'ai obtenu une licence en théologie. J'ai commencé à enseigner à Nîmes en 1966 pour un an. En 1967, j'ai intégré le grand séminaire d'Albi ou j'ai été chargé «d'inventer» un cours d'initiation au mystère chrétien pendant deux ans. En 1969, à Toulouse, suite à une décision de l'épiscopat, j'ai eu la charge de transformer en Grand Séminaire un ancien pensionnat féminin (Sacré-Cœur de Rangueil) pendant les trois mois de l'été : ce fut pour moi un été harassant ! En 1982 j'ai eu ma nomination pour le séminaire d'Avignon (où j’ai eu parmi mes étudiants l’évêque actuel du diocèse de Cahors) jusqu'en 2004. Résultat : une activité professorale d'environ 40 ans.
Vous avez d'autres cordes à votre arc ?
Oui j'ai eu une vie très remplie et qui me manque aujourd'hui. En 1970, j'ai pris des cours de chant, ce qui m’a permis de me produire en soliste (ténor) avec une chorale toulousaine d’étudiants en musique. Dans les années 1980, j'ai créé un orchestre de musique ancienne (XVI°- XVIIe siècle), avec divers instruments (percussions, cordes, flûtes et autres). Je joue aussi de la viole de gambe. Parallèlement, j'ai appris l’aquarelle et j'ai même fait une exposition qui a connu un franc succès à Villeneuve-les-Avignon. Mes inspirations pour la peinture sont essentiellement la nature et l'architecture. J’ai aussi été conteur provençal avec une équipe de musiciens locaux. Nous animions les dimanches après-midi dans des maisons des jeunes et de… moins jeunes !
Vous jouez encore de la viole ?
Malheureusement je n'ai pas encore réussi à trouver de musiciens pour venir jouer avec moi, par contre l'envie de me remettre à peindre me tente et j’y pense très sérieusement. »
Peut-être verra-t-on un jour une exposition d'aquarelles de l'abbé Louis Durand. C'est un prêtre avenant, à l'écoute des autres, qui, en fin d'interview, a montré un peu de nostalgie de ces années qu'il avait racontées.
Propos recueillis par notre correspondante


Mes compétences :
Gambiste
aquarelliste

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Pas d'entreprise renseignée

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