Cette semaine, découvrons un deuxième et dernier extrait de la nouvelle « Jours de paix ». Cette nouvelle, je vous le rappelle, présente, du point de vue d’un étudiant, ce qu’on désigne au Cameroun par l’expression « Les événements de février 2008 ». En effet, durant la dernière semaine de février 2008, le Cameroun connut l’une de ses plus grandes, ou du moins, sa plus intense crise sociale. Durant cette semaine tragique, le Cameroun connut également l’une de ses plus fortes paralysies du tissu économique.
Cette nouvelle paraitra dans le deuxième volet du triptyque. A titre de rappel, ce triptyque s’intitulera « Kameridoscope » ; le premier, le second et le troisième volet s’intituleront respectivement « Les femmes et leurs hommes », « L’homme, le loup ou l’homme ? » et « Les mal aimés ».
L’extrait ci-après (toute la zone entre crochets) provient de la deuxième moitié de la nouvelle.
[Le discours…
Mais, au fond, se dit Luis, qu’était-ce donc exactement, cet assemblage de mots et de phrases ? Un discours ? Des menaces ? Des insultes ? Ou simplement des menaces et des insultes ?
"Les camerounais sont des apprentis sorciers.
Les camerounais sont des apprentis sorciers car, hormis dans le cadre d’une manipulation politique, ils ne peuvent pas se rendre compte de l’enchérissement des denrées de première nécessité, de l’enchérissement du coût de la vie. Camerounais égal idiot.
Tous les camerounais veulent être LE chef de l’Etat. Pour cela, ils sont TOUS prêts à user de la violence.
Si vous manifestez encore une fois votre désir de ne pas me voir modifier la constitution en son article 6.2 ou encore, votre désir de me voir prendre des mesures pour abaisser les prix des denrées de première nécessité et je vous ferai abattre comme de vulgaires chiens. Du reste, nous ne pouvons que « déplorer » le décès de quelques jeunes sous les balles de mes chouchous, notamment les militaires du BIR (Bataillon d’Intervention Rapide), qui, je sais, sont normalement chargés de pourchasser les coupeurs de route au nord et à l’est du Cameroun."
Et en ce mercredi soir, il y eut des chars de guerre dans les rues de Yaoundé, de Douala et de quelques autres agglomérations du Cameroun, ainsi que des dizaines de camions et de pick-up bourrés de militaires et de policiers armés jusqu’aux dents.
Et en ce mercredi soir, il y eut quelques autres morts.]
Retrouvons-nous la semaine prochaine (mercredi 13 octobre 2010) pour découvrir un extrait d’une autre nouvelle.
Je me nomme (encore que c'est pas moi qui me suis nommé, ce sont mes parents qui m'ont nommé à ma naissance, sans mon autorisation, vous l'aurez compris!)..., je me nomme Méngué Mi Ngué Ngué Martin.
Je suis né à Makak le 1er février 1985 (je crois que c'était un vendredi). J'ai eu une Licence (les anglosaxons disent "Bachelor") de Biochimie à l'Université de Yaoundé 1 en 2007.
J'ai des frères et soeurs (un certains nombre, ma foi!... que je ne vous donnerez pas... encore moins leurs noms!)
J'ai de solides connaissances dans l'usage d'Office 2007,notamment sur Word 2007,PowerPoint 2007, Excel 2007, Access 2007, Picture Manager 2007, Paint (... pas forcément dans cet ordre!).
Je sais également utilisé les logiciels ci-après:
-Readiris Pro 9 (c'est un logiciel de HewletPackard),
-Free MP3 wma Converter (c'est un petit logiciel de sélection, découpage, conversions des fichiers audio).
Je sais par ailleurs, et pour finir :
-Monter des projet,
-Monter des présentations,
-Monter des budgets (des montages qui,bien sûr, devront être par la suite vérifier par un comptable pour ce qui concerne les budgets d'entreprises! ou là! faut pas exagérer,Martin Méngué Mi
Mes compétences :
Écrivain
Polyvalent