Max GRAVELEAU

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== L'architecte ==

Max GRAVELEAU est né à Gargan le 16 septembre 1920 et est un architecte DPLG. Activité en France, principalement en Provence et en Corse, de 1947 à 1982. En 1938 il entreprend ses études d’architecture à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris dont il est diplômé en 1945 au terme d’un cursus honorable. Prix « Chedanne ». Mention au salon des artistes français, section peinture.

Réfractaire du S.T.O. « Service du Travail Obligatoire » institué par LAVAL en Allemagne, Max GRAVELEAU passe clandestinement la ligne de démarcation et vient s’installer à Marseille pour poursuivre ses études avant d’être mobilisé en janvier 1940 dans les chantiers de jeunesse à Hyères dont il sera libéré en fin d’année 1941. En 1942 il rejoint clandestinement Paris pour terminer ses études à l’Ecole Nationale Supérieur des Beaux-arts. Il obtient son agrément d’architecte-reconstructeur.

En 1948, il est lauréat du concours international pour la construction d'un jardin public de 12 hectares dans la ville d'Alep en Syrie. Ce jardin comprend salle des fêtes, bibliothèque, salle de réception, château d'eau, restaurant, théâtre de verdure, volière, fontaine lumineuse etc.

Son activité principale est la construction de logements aidés par l'Etat (H.L.M).

Il a construit 3.451 logements pour différents promoteurs, à savoir, la Chambre de Commerce de Marseille, Société des Castors du Vieux Moulin, Société du Vallon du Roi, Société Marseillaise d'Habitation, Office Public d'HLM de Marseille, Société d'Economie mixte Samdel, SCI le Pénélus, HLM de la ville de Salon, C.N.R. EDF Tarascon, Sonacotra, Société Logirem, Caisse des dépôts et consignations, Société Réfo-Rhône, HLM Port de Bouc pour la Logirem. Une cité de 400 lits également construite pour le compte de la C.N.R. filiale d’EDF.

Par ailleurs, il a travaillé l'EDF EQUIPEMENT, et construit de nombreuses cités représentant 1442 logements. Le Mess de Calacuccia et deux cités d'exploitation (220 personnes).
Avec l’EDF il réalise : l'usine hydro-électrique de Vinon dans les basses-Alpes, l’usine hydro-électrique de Castirla en Corse, l’usine thermique de Martigues-Ponteau, l’usine sous-terraine hydraulique de Montézic, les bâtiments annexes de la centrale nucléaire de Cruas.

Il a d'autre part construit un couvent des Capucins à Marseille, L'école Saint Bruno à Marseille, l'usine de pasteurisation à Aubagne, les bureaux et entrepôts de la société des Messageries Nationales à Marseille, l’usine de construction électromécanique Granoux à Marseille, les bureaux et entrepôts de la coopérative de travaux industriels à Marseille, la maison de retraite des Tilleuls à Marseille, bureau de l'Archevêché à Marseille et une vingtaine de villas.

== Le marin ==

Max GRAVELEAU décide à 50 ans de prendre du recul et de faire construire un voilier de 15,15m dessiné par l'architecte naval André MAURIC et de partir autour du monde. Pour maintenir son cabinet d'architecture, il s'associe avec un jeune confrère après un essai de collaboration.

De son voyage, il a ramené une abondante correspondance, qui servit à l'écriture de son livre "L'Embellie sur la mer". Cet ouvrage édité chez Arthaud fut salué par la presse au aussi par deux académiciens, Jean D’ORMESON et Alain PEYREFITTE. Suite à la parution du livre, Jacques CHANCEL l’interviewe le 15 mars 1979 dans son Emission « Radioscopie ».

De retour en France, Max GRAVELEAU a repris son métier d'architecte. A la retraite en 1982, il part une seconde fois autour du monde avec sa femme et leur bébé de deux ans.