Le goût des histoires, c’est ma mère qui me l’a donné, par les livres qu’elle me lisait chaque soir. J’ai aimé les mots, j’ai aimé les livres ; les livres, ouverture sur le monde, sur la vie, sur le rêve…
Le goût de conter m'est venu lorsque ma fille, toute petite, me demandait au petit déjeuner de lui raconter une histoire. Pas de livres dans la cuisine : alors je racontais comme ça... Et j’y ai pris goût !
Un peu plus tard, dans le cadre de mon activité de bibliothécaire, j'ai suivi une première formation à l'Art du conte, auprès de Mapie Caburet (Cie « A la lueur des contes »). Quelle rencontre formidable ! Le conte m’avait séduite, j’étais sous le charme, envoûtée… J'ai alors poursuivi le chemin auprès de conteurs de diverses sensibilités et venus d’horizons différents : Michel Hindenoch, Irma Helou (Cie « Dans tous les sens »), Mado Lagoutte, Abdelatif Targhaoui (Cie « L’Ivre de Contes ») et Marc Aubaret.
Parallèlement, j’ai exploré d’autres arts et techniques :
- Initiation au théâtre et à l’art du clown par Nicole Rivier (Cie Clémence Carabosse)
- Coaching vocal – voix parlée et voix chantée - par Maxime Nicolas (Chantez 25000)
Le conte, c’est pour moi une véritable et double histoire d’amour :
- Avec le conte, bien sûr : Lorsqu’un conte me plaît, je lui laisse le temps de vivre en moi, me travailler, me nourrir, me bouleverser. Je l'apprivoise, je le savoure, je me l'approprie...
- Avec le public : quand le conte et moi nous sommes mutuellement apprivoisés, et que nous avons parcouru un bout de chemin ensemble, vient le moment d'offrir le conte à l'auditoire : rencontre à chaque fois unique, intense, magique, où un lien presque palpable nous unit, où les mots prennent vie pour nous emmener vers d’autres mondes.
"Aujourd'hui, si je continue [à raconter des histoires], et si je continuerai jusqu'à ma mort, c'est pour que le monde, lui, ne me change pas" (Henri Gougaud, "L'homme qui voulait rendre les gens heureux")
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