Première organisation de journalistes
Une organisation de militants. Au baromètre de la profession (les élections triennales à la commission paritaire qui délivre la carte de presse), le SNJ est de loin le plus représentatif. Lors du dernier scrutin, en juin 2012, 51,29% des journalistes qui se sont exprimés ont choisi les candidats du SNJ alors que six listes étaient en compétition. En second, la CGT est à 20,89%. Notre syndicat doit également sa position de leader au nombre de ses adhérents et à la diversité de ses implantations (presse écrite nationale et régionale, radios, télévisions, agences de presse, entreprises en ligne, Métropole et Outremer). Pour autant, le SNJ demeure une organisation de militants, sans aucun permanent. Ses seules salariées sont les trois secrétaires employées au siège parisien de la rue du Louvre, ainsi qu’une responsable de ses outils informatiques et de communication.
Une histoire. Les bases du SNJ ont été jetées en 1916, sous la forme d’une association chargée de combattre la censure qui frappait les informations venues du Front. Au sortir de la guerre, l’association est devenue syndicat, afin de réclamer, pour les journalistes, un statut et des ressources qui garantissent leur indépendance. Ces deux préoccupations, déontologique et sociale, sont restées les piliers fondamentaux de l’action du SNJ. Elles se retrouvent notamment dans la Charte des devoirs et droits des journalistes, rédigée à la naissance du syndicat, révisée en 1938, et élargie trente ans plus tard à la Communauté européenne. En mars 2011, le SNJ a publié une nouvelle version de ce texte, adaptée à l’émergence de nouveaux supports de l’information et aux conditions d’exercice du journalisme en cé début de XXIe siècle. Elle est rebaptisée « Charte d’éthique professionnelle des journalistes (SNJ, 1918/38/2011) ».
Une indépendance. Parce que la défense de la profession de journaliste va bien au delà des seuls intérêts de ceux qui l’exercent (elle touche à la qualité de l’information et contribue ainsi à maintenir la démocratie), il est important qu’elle se fasse en toute indépendance. C’est pourquoi le SNJ a toujours fait le choix de l’autonomie. Pour autant, son engagement est constant au niveau de l’intercatégoriel ; son souci d’associer les autres organisations de journalistes à la défense des fondamentaux de la profession est permanent. Et il est l’un des fondateurs du « Groupe des Dix », devenu aujourd’hui l’Union syndicale Solidaires.
Une ouverture internationale. Le SNJ siége au sein de la FIJ, Fédération internationale des journalistes, créée au milieu des années vingt à son initiative. Depuis la chute du Mur de Berlin, cette institution s’est étendue à la quasi-totalité de la planète. L’un de ses principaux objectifs est de faire progresser l’indépendance des journalistes, le droit d’accès à l’information, et donc la démocratie. Depuis 2010, le SNJ assure la vice-présidence de la FIJ.
Un point central. Le SNJ est installé 33, rue du Louvre, au cœur de ce qui fut longtemps à Paris « le » quartier de la presse (avec la présence des grands quotidiens nationaux et de plusieurs hebdos, de l’Agence France Presse, du Centre de formation des journalistes...). Le siège du syndicat est un lieu de rencontre pour nombre de journalistes, qu’ils exercent à Paris ou en province, qu’ils soient titulaires au sein d’une entreprise de presse ou rémunérés à la pige. Autres lieux de rencontre privilégiés : les multiples sections du SNJ et le congrès que le syndicat tient chaque année, dans une région différente.
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