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En résumé

Docteur en Mécanique des fluides, je suis à la recherche d'un poste en ingénieur ou un post-doctorat calcul en mécanique dans la région toulousaine.
Durant mon expérience professionnelle, j'ai procédé à des calculs numériques d'écoulements diphasiques, incompressibles et compressibles depuis 2006. J'ai effectué des simulations aussi bien pour l'atomisation du carburant dans la chambre de combustion, que pour la cavité d'injection du moteur VINCI d'Ariane 5. J'ai aussi réalisé des simulations d'un mélangeur à deux pales. 
De plus, mon cursus m'a amenée à étudier la mécanique des structures depuis le lycée et les éléments finis durant mes études en mathématiques appliquées. 
Par ailleurs, afin de consolider mes connaissances, j'ai effectué une formation avec le Greta de Toulouse sur la certification en calcul de structures par éléments finis sur PATRAN NASTRAN. 
Ainsi, ces expériences professionnelles et universitaires ont conforté mon intérêt pour les sujets portant sur la mécanique et le calcul.

Mes compétences :
Simulation numérique
Patran nastran
Éléments finis
CFD
DNS
Mécanique des fluides

Entreprises

  • CNES / EDF / SNECMA - Ingénieur de recherche

    2010 - 2012
  • Ecole polytechnique de Montréal - Ingénieur de recherche

    2009 - 2010 Durant ce post-doctorat, j'ai effectué des simulations numériques de l'écoulement, dans une cuve, d'un fluide mélangé à l'aide de deux agitateurs.
    Une technologie intéressante est un arbre à double mélangeurs coaxiaux avec un agitateur à grande vitesse et un autre à basse vitesse. Pour l’agitateur à grande vitesse, nous avons pris une forme plane avec une grille supérieure et une plaque inférieure, appelé Maxblend. Ainsi, lors de nos simulations, nous avons combiné un Maxblend à un double ruban hélicoïdal que nous avons appelé
    Superblend. Lorsque nous observons la consommation d’énergie sur les études précédentes avec le Superblend, nous remarquons une grande dispersion de la courbe de puissance. Ainsi, nous avons supposer que la consommation d’énergie dépend du rapport de vitesse entre le Maxblend et le double ruban hélicoïdal.

    Un première approche a été de con?rmer cette hypothèse et de comprendre cette dépendance. Pour cela, nous avons observé l’hydrodynamique du Maxblend, du double ruban hélicoïdal et du Superblend tels que la consommation d’énergie, le taux de cisaillement, la capacité de pompage ainsi que leur champs de vitesse en mode co- et contre-rotatif. En effet, nous avons remarqué que le Maxblend
    et le double ruban hélicoïdal ont des valeurs hydrodynamiques très différentes. Nous avons observé que le double ruban hélicoïdal transforme l’écoulement en ?uide tournant alors que le Maxblend avait tendance à mettre l’écoulement en extension. Nous avons aussi observé des valeurs différentes entre le Maxblend et le double ruban hélicoïdal. Ainsi, pour le Superblend, lorsque le rapport des
    vitesses entre le Maxblend et le double ruban hélicoïdal augmentait, les valeurs, allaient de celle du double ruban hélicoïdal à celle du Maxblend avec des champs de vitesse très disparates. Nous avons aussi observé des comportement de ?uide très différents entre les modes co-rotatif et contre-rotatif.

    Une seconde approche a été d’effectuer des calculs pour des ?uides non-newtoniens avec une loi de puissance. Cependant, le code ne permet pas de descendre à une puissance en dessous de 0.8. Par ailleurs, nous avons observé une décroissance pour les courbes de consommation d’énergie. Nous avons aussi remarqué que les courbes de pompage s’entrecroisaient lorsque la puissance diminuait.
  • CNRS / DGA - Doctorante

    2006 - 2009 Le but de cette thèse a été de mieux comprendre le mécanisme de l'atomisation .

    Pour étudier l’atomisation, nous avons établi une théorie de stabilité linéaire temporelle visqueuse pour deux ?uides parallèles cisaillés avec les équations d’Orr-Sommerfeld que nous avons résolues avec les polynômes de Chebychev. Pour faire les simulations, nous avons utilisé deux codes, avec et sans maillage adaptatif, dont l’interface diphasique est advectée avec la méthode de volume de
    ?uide.
    Lorsque nous observons la théorie linéaire, nous constatons que la viscosité fait apparaître plusieurs modes de déstabilisation. Ces modes peuvent avoir le même taux de croissance pour un nombre d’onde donné. A?n de mieux comprendre ce phénomène, nous avons effectués des simulations lorsque deux modes ont un taux de croissance en commun. Ainsi, nous avons remarqués une différence entre les deux modes aussi bien dans la vitesse de phase que dans l’évolution temporelle.
    Nous avons aussi remarqué que la viscosité ne stabilisait pas tous les modes lorsque que l’on comparait la théorie visqueuse à celle non visqueuse.
    Nous avons comparé les taux de croissance obtenus avec la théorie linéaire à ceux des simulations. Pour des rapports modérés de densité et de viscosité, nous avons obtenu une bonne concordance entre les deux résultats aussi bien avec tension de surface que sans. Lorsque ces rapports augmentent, nous observons des résultats convenables entre les deux approches. Cependant des pro-
    blèmes se posent lorsque la tension de surface est ajoutée et lorsque le nombre d’onde augmente.

    Nous avons aussi étudié la limite de formation de gouttelettes à l’extrémité d’une nappe liquide visqueuse. Pour cela, nous avons simulé une nappe ?ne sans vitesse initiale. Ainsi, un bourrelet se forme et se rétracte à son extrémité sous l’effet de la tension de surface. Nous avons constaté que lorsque l’on prenait une perturbation initiale dans le prolongement de la nappe, nous avions
    étonnamment besoin d’une grande amplitude de perturbation comparée à l’épaisseur de la nappe, ce qui n’est pas une comportement naturel. Pour diminuer cette amplitude, nous avons ajouté un bourrelet initial et nous avons obtenu la limite de formation de gouttelettes pour deux nombres d’onde et deux amplitudes de perturbation.

    Nous avons aussi simuler l’atomisation primaire. Pour les grands nombres de Reynolds, nous avons observé deux zones. Dans la première, les ?uctuations à l’entrée du jet génèrent des petites perturbations qui sont rapidement ampli?ées en aval du jet. Dans la seconde zone, les instabilités deviennent non-linéaires et des ligaments apparaissent qui se brisent sous forme de gouttelettes.

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