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Annie TREMSAL GARILLON

LE THILLOT

En résumé

Ma pratique de la peinture est quoditidienne et solitaire.
Outre l'exigence d'une recherche intense au service de l'image, peindre est pour moi une voie d'accomplissement.
Les rythmes de la nature, mais aussi ceux du monde sonore, tentent de s'inscrire sur la toile.
Lorsque je parviens à les harmoniser, l'oeuvre s'accomplit.
A d'autres moments d'errance et de doute, je me plonge dans l'écriture salutaire à l'attente du moment propice.
Alternance de mots et d'images, de sons et de silences, de vides et de pleins... tel est mon quotidien à l'atelier.
Loin des rumeurs de la ville, entourée d'une nature forte et stimulante, je tente inlassablement le geste créateur.

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Mes compétences :
Peinture
Musique
Art contemporain

Entreprises

  • 'SIEL je crée donc je suis' - ATELIER DE PRATIQUE ARTISTIQUE pour artistes professionnels ou en voie de professionnalisation

    2013 - maintenant « Du savoir faire au savoir être »
    Les ateliers d’expression de Siel de Paris s’adressent à tous les artistes plasticiens qu’ils soient professionnels ou en voie de professionnalisation.
    Annie Tremsal Garillon, artiste plasticienne, diplômée en histoire de l’art et philosophie, propose un travail collectif afin de saisir et s’approprier son langage artistique personnel.
    Par des expériences inédites sur des thèmes variés tels : le corps, l’espace, le vide et le plein, le geste, le visage ou l’objet,
    Par la compréhension des mécanismes intérieurs de la création,
    par une approche novatrice intégrant les connaissances de la neuroscience, l’artiste vous propose d’aller au plus proche de cet inconnu qui fait la singularité de votre propre mode d’écriture artistique.

    Depuis plus de 15 années, Annie Tremsal Garillon conduit des stages auprès d’artistes plasticiens sous la forme d’une journée, de trois jours ou d’une semaine entière dans l’Est de la France mais aussi à Chartres , Aix en Provence et Paris.

    Peintre-plasticienne, artiste graveur, Annie Tremsal Garillon est l’une des rares artistes françaises à être représentée en permanence en Chine par un agent chinois qui l’expose dans les galeries chinoises. Elle travaille également sur la transdisciplinarité, multipliant les échanges et collaborations avec des philosophes, des musiciens et des scientifiques.


    Demande de dossier à l’adresse suivante :
    annie@tremsal-garillon.com
  • Atelier l'oeil écoute - Artiste peintre-création contemporaine-stages et ateliers d'une journée

    2013 - 2013 Depuis plus d'une vingtaine d'années, je participe ou j'anime des stages d'expérience artistique à travers une pédagogie d'écoute sensorielle, une approche de l'art dans son histoire, et une pensée forte et personnelle.
    Nous abordons ainsi des thèmes divers au service d'une recherche contemporaine.
    du 8 au 12 juillet 2013, je conduirai un stage sur le thème du visage à CHARTRES.
    contactez moi pour obtenir le programme
  • Atelier Taches en Touches - Artiste plasticienne - coaching artistes

    2013 - 2013
  • Atelier L OEIL ÉCOUTE - Artiste-plasticienne professionnelle

    2013 - 2013 Ateliers d’Annie Tremsal Garillon

    Du « savoir-être » à savoir trouver son écriture

    Objectifs : Les ateliers d’Annie Tremsal Garillon ont pour objectifs d’amener les participants à une réflexion à la fois sur « qui suis-je » et le développement de la pratique artistique en lien avec son identité. Il ne s’agit pas pour Annie Tremsal Garillon d’accueillir des artistes qui seraient dans un positionnement de type « à la manière de ». Dans cet esprit, pas question pour elle de délivrer un enseignement dont le but serait de « faire du Annie Tremsal. » D’ailleurs elle a un certain recul quand les élèves s’enthousiasment trop pour son propre travail.

    Pédagogie : Qu’il s’agisse des ateliers mis en place les lundis et les mardis à l’atelier « 2 A » à Ramonchamp, du stage de juillet à l’ancienne abbaye de Luxeuil ou des ateliers à SIEL de Paris, le principe pédagogique est identique : Ouvrir les questionnements : qu’est ce que je veux dire en tant qu’artiste, pourquoi et comment… et déboucher sur une technique et une écriture en phase avec cette quête identitaire. Annie Tremsal s’adapte à chaque participant dans sa singularité et à son niveau.

    Apprendre à regarder
    Dissocier le regard analytique du regard contemplatif. Il s’agit de comprendre le fonctionnement des deux hémisphères cérébraux. Annie Tremsal Garillon a travaillé avec des spécialistes en neurosciences pour amener ses stagiaires à faire évoluer leur regard. Elle leur fait vivre des expériences qui vont dans ce sens, par exemple, dessiner son modèle à l’envers. La perte de repères étant fondamentale pour évoluer.

    Déroulement : les artistes ont à leur disposition un large éventail de supports : papiers, carton, matériaux de récupération, toiles, tissus…. Ils ont également la possibilité d’utiliser aussi bien des pinceaux, que leurs mains, voire celle du voisin. Les pratiques sont innovantes : Annie Tremsal Garillon « bouscule » les participants dans leurs certitudes, n’hésitant pas à pousser tout un chacun dans ses retranchements. Il lui arrive de faire expérimenter la pratique « en aveugle », c’est-à-dire que l’artiste peint ou dessine les yeux bandés. Pour autant, il ne s’agit pas de se focaliser sur les expérimentations de type « ateliers créatifs » mais bien d’apprendre des techniques précises : lois de la composition, dessin et travail du trait, couleurs, perspective, à travers des thèmes divers tels le corps, le visage, l’objet, le paysage…

    Public ciblé
    Ateliers d’apprentissages pour les amateurs
    Ateliers d’accompagnement pour les professionnels ou les personnes en voie de professionnalisation.
  • Monographie - L'étreinte du temps-

    2011 - 2013 le livre "l'étreinte du temps" retrace les dernières années de recherches en peinture.
    pour se le procurer : marche à suivre sur mon site internet : www.tremsal-garillon.com
  • Atelier l'oeil écoute - Artiste plasticienne-portrait Brigitte Camus

    1990 - 2013 Annie Tremsal Garillon
    Artiste transversale

    Annie Tremsal Garillon aime la polyphonie vocale du XIIIe siècle, la voix a capella. , la musique contemporaine, Le silence et Arvo Pärt. En littérature, ses livres de chevet sont aussi bien « Vide et plein » de François Cheng que les poèmes de Charles Juliet et les philosophes Michel Henry et Bertrand Vergely. La philosophie est une « manière de me mettre en ordre intérieurement » souligne l’artiste. Elle peint et elle grave depuis plus de 20 ans et quand on la rencontre, elle commence à parler non pas de peinture mais de musique, de philosophie et de poésie. Elle a beaucoup lu Henri Maldiney « Ouvrir le rien l’art nu » et Marc Halévy philosophe du taoïsme ». Les noms des peintres qu’elle apprécie viennent ensuite, eux aussi dans le désordre, chevauchant les époques et les styles. De l’art des Cyclades à Soulages en passant par Fra Angelico et Vermeer, elle établit des passerelles que l’on retrouve dans ses peintures et dans ses rencontres dont elle dit qu’elles l’aident à « naitre à elle-même et au monde ». Et ses goûts reflètent une dimension essentielle de sa personnalité : elle a horreur des cases et de l’enfermement dans les mots et dans une pratique artistique ou un champ de connaissances qui en exclurait un autre. Cette femme discrète, en rondeurs et en douceurs n’aime pas les discours convenus. La meilleure illustration en est son approche de la culture chinoise qu’elle vit depuis une quinzaine d’années loin de l’exotisme. Elle voyage beaucoup et son agent chinois qui l’a exposée dans des galeries principalement à Shanghai et à Pékin est également son ami, un qualificatif à ne pas prendre à la légère en Asie… Ses séjours chez les nomades du désert pendant plusieurs mois sont un autre élément fondateur de sa démarche qui la conduit à se dépouiller du superflu. De la Chine et du désert, elle retient la nécessité impérieuse d’aller au delà des apparences, de s’enfoncer dans l’essentiel, loin du discours, dans les lieux insoupçonnés du « soi même ». Rien d’étonnant donc si ses couleurs fétiches sont le blanc et le noir et sa forme de prédilection le carré. Elle conjugue ce dépouillement formaliste avec des recherches sur des matériaux, fabriquant des supports en acier brut laminé à chaud pour ses diptyques. Rien de surprenant non plus si sa trajectoire artistique fait fi de tout dualisme et de toute forme d’opposition entre les expressions artistiques et entre les cultures pour, en partant justement de l’opposition (ombre et lumière, nuit et jour) aboutir à une forme d’unité sans forcer le temps nécessaire à la gestation. « Il y a un malentendu fondamental avec le Yin et le Yang revisités par les occidentaux qui les opposent en obérant le vide médian » explique t-elle. Son refus des convenances se ressent aussi dans l’appréhension de son environnement : elle vit dans la montagne vosgienne avec un grand atelier presque à « ciel ouvert » et elle évoque l’importance de l’espace dans son travail rythmé par le trait. La musicalité de l’espace imprègne l’ensemble de son œuvre qu’il s‘agisse des peintures et des gravures où le blanc et le noir règnent en souverains dans le silence d’un absolu sans nom et sans frontières.


    Brigitte Camus
    Critique d’art

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