Ayant passé enfant de délicieuses vacances en moyenne montagne, puis au bord de la mer à chercher des fossiles, j'avais décidé à l'inverse de Ch. Trenet, non pas de me recréer une enfance, mais de continuer à la vivre.
C'est pour ça que j'avais décidé d'être géologue, comme ça dans mon idée, j'aurais été toute ma vie en enfance, et en vacances. C'est un peu ce qui c'est produit, puisque les sorts du métier m'ont fait découvrir la Montagne aux Ecritures, non pas à dos de chameau, mais en hélico.
Un peu trop timide pour présenter l'X ou les Mines, j'ai préféré l'ENSG Nancy (seul concoure présenté), au grand dam de mes profs qui m'ont viré de la classe, pour ne pas avoir voulu présenter Normale Sup' : comme si j'avais une tête à vouloir dégraisser le Mammouth, non mais sans blague (l'auteur,un de mes Anciens de 3-4 ans plus âgé, aurait loupé ses concours, lui)! Reçu par inadvertance 1er de ceux qui se présentaient, deux ans après le bac.
J'ai ensuite mis ma plume (j'adore écrire) au service d'un Etablissement public du genre EPIC, mais pas du tout épique. Donc bien qu'ayant travaillé pour le Public, je n'ai rien coûté au contribuable, dans toute ma carrière : les contrats engrangés à l'étranger, ont représenté environ 1 000 mois de salaire d'un ingénieur lambda. Entre autres turpitudes. Dont celle d'avoir initié un programme pour lequel la Puissance Publique a cru bon d'investir quelques 200 millions d'euros (Inventaire minier de la France). Et d'avoir essayé dans mes faibles moyens, de le mener à bien.
Aujourd'hui je continue à écrire, ma cible est la Directive Européenne 2000/60 sur la qualité des eaux. Cela intéresse potentiellement 400 millions d'Européens, sans compte quelques Papous.
Mes errements actuels se situent donc dans le domaine de la chimie du milieu naturel (la qualité des eaux, c'est cela), ce qui rejoint mes très vieilles amours de chercheur d'or, et autres métaux : l'analyse des eaux a été fort employée, pour la recherche de ressources minérales.
Accessoirement, mes divagations m'ont également poussé vers la géothermie, ce qui m'a laissé très tiède, hors ce qu'on appelle les "pompes à chaleur". Je ne me suis pas incrusté dans ce créneau, faute de contacts avec les Professionnels, et ayant depuis longtemps renoncé à Satan et à ses pompes.
Aujourd'hui mon but, activement poursuivi, est d'évaluer le niveau naturel de ce qu'il y a de dissous dans les eaux naturelles. Mes collègues et autres, y compris ceux de la CEE, avaient dit, " ... ce n'est pas possible" ! Eh bien chiche, excellent motif pour essayer. Et c'est en bonne voie.
Voilà, l'histoire continue.
Mes compétences :
Géothermie
Pas d'entreprise renseignée