Docteur en anthropologie culturelle, Catherine Barrière a passé de nombreuses années sur des terrains en Afrique (Mali, Sénégal, Tchad) et du Maghreb (Haut-Atlas marocain) et a travaillé sur des thématiques diversifiées, telles que l’anthropologie de l’environnement et l’anthropologie religieuse. En lien avec l’IRD (Institut de recherche pour le développement) et l’AFVP (Association française des volontaires du progrès), elle a également formé des publics africains à la pratique de l’enquête ethnologique.
De retour en France en 2000, elle a été particulièrement sensible aux difficultés des jeunes à appréhender la diversité ethnique, culturelle et sociale et à côtoyer ces différences. Pensant que les savoir-faire des ethnologues pouvaient constituer un levier relationnel, elle s’est engagée dans une démarche pédagogique d’adaptation des outils de l’ethnologie afin de les mettre à la portée des collégiens pour élargir leurs repères culturels et les inciter à devenir acteurs de leurs apprentissages.
C’est dans ce dessein qu’elle a choisi de fonder l’association PACIM (Passeurs de cultures, passeurs d’images) afin de créer des outils ethnologiques originaux et de les adapter à des publics divers afin de contribuer à la formation d’un nouveau regard ethnologique.
Chargée depuis 6 ans d’initier des projets à dimension intergénérationnelle et interculturelle et munie d’un agrément de la DRAC, elle a d’abord formé des ethnologues juniors (publics primaires et collégiens) à la collecte et à l’analyse ethnologique de matériaux divers, elle les a aussi initiés à recueillir les récits de vie des aînés. Puis elle a choisi de former des adultes à la pratique ethnologique. Enfin, elle anime divers ateliers ethnocréatifs auprès de publics divers (adolescents, groupe de femmes issus de la migration) ainsi qu’ auprès d’EHPAD de Montpellier lors desquels des activités de réminiscence et de pratique artistique se côtoient dans une démarche de valorisation de la mémoire des aînés.
Catherine Barrière est également co-auteur de « Un droit à inventer, ed IRD, 2002 et de « Bassari, de l’ocre à la lumière », 2005, (Editions IRD/Romain Pages)
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