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Cécile MAITROT

NORMANVILLE

En résumé

Ce n'est pas un profil que je vous présente mais un portrait en biais. Normal, je suis jardinière et j'ai toujours un air penché avec le cul en l'air.
En réalité, pour une humble jardinière, j'ai l'excessive présomption de m'autoproclamer artiste de la nature. Vous voyez le genre? Ca ne plait pas à la SECU qui cherche à me caser dans le rayon agriculture alors que je n'exploite pas la terre, c'est plutôt elle qui m'exploite… ou pire, dans le rayon commercial comme si c'était rentable de faire un jardin de 2,5 hectares avec 3500 espèces de plantes.
Après 16 ans de boulot pour la création du "Jardin d'art et d'essais" < aisthesie.free.fr > on voudrait m'exclure du régime des artistes-auteur sous pretexte que le code de la secu n'a pas prévu que les artistes pouvaient avoir envie de collaborer avec Dame Nature.
Pourtant, je considère que la question du statut social conditionne l'activité: En déclarant mes droits de présentation au public pour la visite du parc en Bénéfices Non Commerciaux, en payant, comme tout artiste, une petite secu avec une retraite légère, en étant exemptée de TVA et de taxe professionnelle, je ne fais pas le même jardin que celui qui cherche à vendre ses ou des produits en consacrant son espace à la production ou comme vitrine de démonstration.
Ca me parait évident, qu'il y aurait plus d'acteurs de l'environnement s'il y avait un statut approprié.
Me voici donc partie dans le monde juridique pour faire avancer les choses puisque les politiques ne font rien, à part de la com...
Je suis actuellement à la cour sociale d'appel de Rouen.

< mise à jour de décembre 2008 : ET J'AI GAGNÉ LA PREMIÈRE BATAILLE !!
Maintenant il y a la seconde bagarre contre un remembrement agricole, actuellement en cours et ce n'est pas de la tarte (loi de Pétain en 1941) >

Le corollaire du statut de l'artiste, c'est aussi le droit au respect de son oeuvre.
Me voilà aussi au Tribunal Administratif pour la défense du "Jardin d'art et d'essais" contre un remembrement agricole dévastateur du biotope avec des projets d'équipements hydrauliques de type plomberie d'autoroute, pour la modique somme de 500 000 euros. Hé oui, les bulldozers qui creusent partout leurs pots de chambre dans le paysage savent au moins assècher les fonds publics...

Rebondir sur l'adversité pour proposer un projet alternatif, c'est ce que je médite tous les jours en préchant par l'exemple devant mon public amateur de jardin, découvrant avec curiosité, ce modèle d'hydraulique douce avec régulation des sols par les plantes, à travers une collection de 130 bambous, assez unique dans le nord de la France bien que non inscrite au CCVS car le propos n'a jamais été une colectionnite monomaniaque.

Je cherche des partenaires, aides, conseillers ou collaborateurs dans le domaine de l'eau, l'hydrogéologie, la démocratie participative, le droit public, le code de l'environnement et aussi des bras pour m'aider au jardin car l'épreuve du pot de terre contre le pot de fer se fait sentir tous les jours.
Pour résumer, il me faut des muscles autant dans les reins que dans le cerveau.
Et naturellement, je n'ai pas de fric. Ici, c'est juste nourri, logé, fouetté. Normal, c'est la nature qui impose son calendrier.
Mais comme la nouvelle asso des "amis du jardin d'art et d'essais" vient d'être créée, ça va peut-être évoluer dans le bon sens, si on trouve du pognon.

Bienvenue à bord à toutes les bonnes volontés!
Je vous invite à méditer la devise du jardin: "De l'écran à l'écrin" en venant vous y plonger, en plus, la mer n'est pas loin…

Mes compétences :
Art
Biodiversité
Droit
Écologie
Ecriture
Hydrogéologie
Musique
Phytosociologie
Politique

Entreprises

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