A la naissance, Colette RICHARD manque d'oxygène. Il en résultera un handicap. Si la force physique lui manque, en revanche, elle déborde de volonté. Depuis l'enfance, elle est animée d'un amour de la vie et d'une soif d'apprendre sans faille. Après des études supérieures, elle réalise une belle carrière professionnelle.
Très tôt, elle apprend à traverser les défis, à s'adapter au monde des valides tout en étant emplie de joie et de douceur. Au fil du temps, elle renforce sa rage de vivre, sa compassion, le tout dans une foi en la vie, une détermination et un sens profond de la recherche de la vérité.
Pourtant, de 2006 à 2009, elle voit son monde s'écrouler dans sa vie personnelle et professionnelle. Elle se ferme comme une huître et garde intérieurement ses ressentis, ses émotions derrière un sourire. Elle en déclenche des hémorragies répétitives car, inconsciemment, elle détruit la femme en elle et, malgré les bouteilles lancées à la mer, personne se semble entendre ses appels... Octobre 2009, à bout de force, elle est opérée dans les dernières limites du possible. Son handicap s'aggrave et elle se voit obliger d'accepter l'idée d'un fauteuil roulant.
Après deux semaines d'hospitalisation à la suite d'une hystérectomie, elle y restera deux mois de plus dans un service de convalescence. Au moment où toutes les portes de la vie semblent se refermer, poursuivie dans ses derniers retranchements, elle se bat pour aller dans un centre de rééducation fonctionnelle. Elle sera admise dans un premier centre de fin novembre 2009 à mi décembre 2010 et dans un second centre, en hospitalisation de jour, de mi décembre 2010 à mi mars 2011 dans sa nouvelle région.
Colette RICHARD change de région mi décembre 2010 afin de se donner une chance d'ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie. A partir de ce moment-là, une métamorphose s'opère en elle. Hasard ou pas, elle trouve un logement dans une des villes étapes du chemin céleste de Saint-Jacques-de-Compostelle.
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