DIGNE LES BAINS
L’écrivain public exerce un métier atypique au plus près des mots et des personnes. Son parcours personnel et professionnel se révèle souvent tout autant atypique et original.
Le mien n’échappe pas à la règle : après avoir exercé différents postes comme inspecteur des douanes en Île-de-France puis comme attaché territorial dans une mairie des Bouches-du-Rhône, j’ai décidé de revenir aux sources, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence dont je suis originaire, afin de lancer mon activité.
J’ai obtenu en 2014 un Diplôme Universitaire délivré par l’Université de Toulon Écrivain public/auteur conseil (mention très bien). C’est donc riche de ces années de cheminement intérieur, de rencontres et de formation que je me suis réinstallé dans le « 04 ». voilà six ans.
L’écriture a toujours été dans ma vie comme un fil d’Ariane, qui ne s’est jamais rompu, et ce métier représente véritablement un retour à ce qui fait sens pour moi : mettre mes compétences littéraires, ma sensibilité, mes connaissances et mes savoir-faire, y compris dans la sphère administrative et numérique, au service de l’autre, au plus près de son besoin, quel que soit son projet d’écriture.
"Que ton risque soit ta clarté" selon la belle formule de René Char. Et c'est précisément la recherche d'une plus grande clarté et d'un chemin de vie qui me corresponde davantage qui m'a motivé à me lancer dans cette aventure, qui, à l'image de la vie, est toujours changeante...
J'ai également créé en janvier 2016 une association (le Service d'Ecriture Publique Provence - SEP Provence) qui rassemble aujourd'hui trois écrivains publics. Notre but est de faire émerger des permanences d'écrivain public, sur financement public, à l'échelle du département des Alpes-de-Haute-Provence, afin de proposer une aide à l'écrit, une assistance administrative, un service de médiation numérique et une orientation sur l'accès aux droits à toute personne qui rencontre des difficultés, en complémentarité avec les acteurs du secteur médico-social.
Les agences postales, les points d’accès au droit ou les Maisons France Service pourraient être des lieux adéquats pour cela. Avec près de 23% de la population française en situation "d'illectronisme", soit autour de 11 millions de personnes (difficultés importantes face aux démarches en ligne et l'utilisation des outils numériques) et 7 % d'illettrés, les besoins sont avérés, mais le financement public pas vraiment au rendez-vous...
Mes compétences :
Rédaction
Gestion d'équipe
Relationnel
Gestion de projet
Analyse des besoins
Assistance administrative
Droit
Ecriture
Traduction anglais français