Francesca Cozzolino est docteur en anthropologie sociale et culturelle, chercheuse associée au centre d’anthropologie de l’écriture de l’EHESS à Paris et à EnsadLab.
Elle enseigne l’anthropologie visuelle et la méthodologie de la recherche à l’École nationale supérieure d’Arts Décoratifs de Paris et elle intervienne en plusieurs écoles d’art et design (ENSCI-Les Atelier, Paris ; Ésa des Pyrénées, Pau). Elle s’intéresse aux problématiques liées à l’image et à l’écriture aussi bien dans ses traditions esthétiques que dans ses nouveaux usages liés au numériques. Son domaine de compétence se construit plus précisément autour de la notion d’«écriture exposée». Spécialisée dans l’ethnographie des processus de création, ses réflexions sont issues d’études de cas et d’enquêtes de terrain.
Elle a pris part à plusieurs opérations de recherche (ANR « Ecologie et politique de l’écrit », 2006-2008 ; « Les écritures à venir de Paris 2030 », 2011; Programme Emergence(s) « La ville informationnelle », 2012, “Les écritures urbaines de Maputo: lire, écrire et agir dans la rue”, 2013-2014) et dans ces enseignements en école d'art elle met en œuvre une initiation à la méthodologie de la recherche par l’encadrement d’enquêtes collectives (cours «Anthropologie et design. Observation, critique et prospection », ENSCI-Les Ateliers, 2012, « Habilitation à regarder », ENSCI-Les Ateliers 2013 ; « Enquêter l’écrit en situation. Les écritures du patrimoine », ESA des Pyrénées, 2013, Séminaire "Design en temps de crise", ENSAD 2013-2014, Séminaire “Les usages en question”, ENSAD, 2014).
Elle a publié plusieurs articles et chapitres d’ouvrages rendant compte de ses recherches sur les peintures murales en Sardaigne (Cozzolino F. et Epstein A., 2014, « Un siècle de peinture murale. Fonctions et dynamiques comparées », introduction au Dossier spécial "Un siècle de peinture murale. Fonctions et dynamiques comparées", Nuevo Mundo, revue du laboratoire CERMA/EHESS ; Cozzolino F., 2013, « De la pratique militante à la fabrication du patrimoine. Le cas des murales de la Sardaigne », Cultures & Conflits, n° 91/92, p. 45-64.; Cozzolino F., 2012, « La nozione di artificazione nel caso dei murales della Sardegna », in M. Giammaitoini, La sociologie delle arti tra storia e storie di vita, CLEUP, Roma, pp. 243-259) ou d’enquêtes conduites dans le domaine de l’anthropologie du design et de l’art (Cozzolino F., 2012 « Penser un objet de design dans la ville. Premiers éléments d’une enquête en cours sur le projet nAutrevielle », le Philotope n°9, pp 85-91, Cozzolino F., 2013, « Documenter le présent. Meschac Gaba, troubadour de l’Afrique contemporaine », in catalogue de l’exposition Meschac Gaba. Pérégrination(s), FRAC, PACA, Vieille Charité, Marseille, octobre 2013-janvier 2014).
Actuellement elle travaille à la rédaction de l’ouvrage “Occuper les murs. Anthropologie d’une pratique de peinture murale en Sardaigne » (parution, fin 2015).
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