Installée entre Montparnasse et le septième arrondissement de Paris, la galerie VivoEquidem a grandi un peu à l’écart des lieux traditionnels à Paris où les galeries cohabitent souvent les unes à côté des autres. Cet éloignement a permis à la galerie de se développer en totale autonomie sans le « patronage » de galeries plus anciennes et sans l’émulation de la diversité.
Cette particularité qui aurait pu être préjudiciable a eu pour conséquence de forger une marque de fabrique « VivoEquidem » qui se caractérise par une liberté de ton et un désir fort de « faire aimer » avant de « faire acheter ». En effet, le visiteur des premiers temps n’était pas celui qui est habitué aux galeries d’art de la rue de Seine, Quincampoix ou Saint-Claude. En grossissant le trait, on pourrait dire que son œil n’était pas forcément préparé à voir des œuvres d’art au coin de la rue. Par exemple, lorsqu’une personne franchissait le seuil de la galerie, il apparaissait clairement qu’il n’était pas toujours habitué de ce genre de lieu et il a fallu construire avec lui une relation qui n’était pas immédiatement évidente. Cela nous a forcés à écouter et à proposer quelque chose de différent, notamment une plus grande proximité avec les œuvres. Il a fallu donc expliquer ce qu’était le travail de nos artistes. Il ne suffisait pas d’accrocher les œuvres pour qu’elles soient regardées et appréciées.
À présent, les amateurs savent où nous trouver et ils viennent en connaissance de cause, mais ils croisent toujours les visiteurs de la première heure. Le projet que nous avons mené, et qui consistait à retrouver ou, en tout cas, à souligner la dimension humaine de la production artistique a su intéresser tous les publics. Nous pensons en effet que l’acte créateur est avant tout un geste humain et en s’y intéressant, on peut accéder à l’œuvre directement.
Bien sûr, l’œuvre d’art a une forme existence autonome, déliée du créateur, mais cette existence ne nous concerne pas directement puisqu’elle peut prendre toutes les formes possibles selon celui qui la regarde.
Ce qui nous intéresse au premier chef, c’est sa valeur organique, son poids de chair humaine (ou plus précisément d’âme). En tant que galerie, nous sommes l’intermédiaire entre l’être humain qui crée et l’être humain qui regarde.
Mes compétences :
Art
Beauté
Peinture
Photographie