Toute ma pratique est fondée sur lArbre de Performance. Inventée en 1985, cette approche n'a cessé de senrichir, s'approfondir et s'unifier en s'enracinant dans la notion clé de la performance définie comme la valeur générée par et pour les parties prenantes de l'entreprise en vue du bien commun fondé sur la dignité humaine.
L'homme n'est pas qu'un client, un salarié ou un facteur de production, c'est un individu : indivisible. C'est une personne en lien avec d'autres personnes. Au-delà des besoins en termes d'avoir relevant de l'économie marchande, il a aussi des besoins essentiels en termes d'être relevant de l'économie de la gratuité : bien-être, qualité des liens, solidarité, liberté de conscience et d'action, besoin d'exercer et de développer ses talents et sa créativité, recherche de sens et d'absolu
La gouvernance traditionnelle divise l'homme pour en faire un instrument au service de la consommation, de la croissance, de la productivité, des résultats financiers. A force de mettre sous tension les hommes par des critères globaux on dégrade les conditions de travail, les compétences, la qualité, l'innovation et on aboutit au cercle vicieux. Au lieu de peser toujours plus sur des critères globaux visibles, il faut rendre visible le potentiel de tout le tissu des leviers opérationnels, afin daider chacun à exploiter ses propres leviers prioritaires pour optimiser sa contribution à la performance globale.
Le principe de SUBSIDIARITE est indispensable pour évoluer vers une gouvernance au service de l'HOMME INTEGRAL et du BIEN COMMUN. Pour être pleinement opérant Ce principe doit s'appuyer sur des supports opérationnels concrets. De tels supports simples existent, mais ils sont rejetés car incompatibles avec la logique dominante de la gouvernance par la contrainte au service de la rentabilité et du capital.