Universitaire depuis 1981, j’ai toujours lié mes enseignements à mes recherches et, côté pédagogie, j’ai non pas imposé d’autorité à mes étudiant.e.s des savoirs tout faits, mais les ai plutôt incité.e.s à construire leurs propres connaissances par l’approche (auto-)critique. Enseignant-chercheur transdisciplinaire par goût comme par formation (praticien de langues, maîtrise de philosophie, doctorat de sociologie), j’ai exercé dans les départements de Sciences de l’éducation (1981-1985), d’Allemand (1982-1995) et/ou de Sociologie et d’Anthropologie depuis 1985 jusqu’à ma retraite. Dans le privé, j’ai longtemps fait des cours d’allemand économique à l’ESCP (1978-1986), et quelques fois un cours d’initiation dans la philosophie allemande du 20e siècle. Mes domaines de recherche et d’enseignement ont porté, côté Europe, sur les mouvances alternatives en Allemagne et en France depuis les années 70s, ainsi que sur la question travail et environnement. Côté Afrique, mon intérêt s’est centré sur le (post-)colonialisme, plus particulièrement sur le (post-)colonialisme allemand, et les questions dites de développement - mes terrains étant les deux Congos et l’Afrique australe (Namibie et Afrique du Sud). Membre co-fondateur du Groupe de Recherche Afrique Australe CNRS n°846 (1982-2000), j’ai été jusqu’à ma retraite le coresponsable du Séminaire Afrique Australe hébergé par l’EHESS. Et membre cofondateur, en 1999, du Centre d'Études de Recherche et d’Actions Solidaires avec l’Afrique (CERASA-PARIS 8, j’ai été son directeur jusqu’à ma retraite, et là aussi co-responsable de son Séminaire Interdisciplinaire Afriques.
Initiatives, travail collectif, une collégialité parfois conflictuelle, échanges et découvertes, le terrain…, j’ai aimé ce métier d’enseignant-chercheur que j’ai exercé trois ans et demi au-delà de la limite d’âge.
Désormais à la retraite, je remets en avant mon identité professionnelle de traducteur- interprète diplômé (français-allemand-anglais) pour améliorer l’ordinaire.
Ma recherche : traduire des textes courants (correspondance d’entreprises), documents économiques / juridiques, aussi médicales (orthèses et prothèses), textes portant sur l’environnement ; rapports sciences sociales…)