La conséquence inéluctable de la récession (« faire plus avec moins ») a révélé aux employeurs le véritable pouvoir de l’individu. Si elles disposent de la bonne personne au bon endroit et au bon moment, les entreprises peuvent en effet réaliser tout ce qu’elles faisaient auparavant, voire davantage ! Les exigences nouvelles dessinent un monde où la seule façon de s’adapter, d’évoluer et de reconstruire sera de s’appuyer sur le levier déterminant de l’esprit humain. L’objectif prioritaire de réduction des coûts fait émerger une capacité d’innovation jamais observée jusqu’ici. Seules les entreprises qui sauront en tirer le meilleur parti tireront leur épingle du jeu.
Ce type de salariés est de plus en plus difficile à trouver, ce qui engendre une inadéquation entre les talents disponibles et ceux dont les entreprises ont besoin. Elle explique aussi le paradoxe apparent entre un chômage élevé et des emplois non pourvus. Le talent n’est pas seulement une personne, c’est la personne dont les compétences spécifiques, le comportement et la capacité à travailler dans un environnement chaotique, par exemple, correspondent aux besoins d’une entreprise.
C’est par leur capacité à donner du sens à ce changement que les entreprises et les individus se distinguent des autres.
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