Solaire 2000
- Gérant
2000 - 2009
Depuis 1980, mes visites annuelles aux salons Batimat, Interclimat et InterSolar à Fribourg m’ont permis de faire le choix des matériels à installer, puis, dans le cadre de mon entreprise, je me suis chargé de la prospection, des études, et de la réalisation des installations.
Mes premiers chantiers ont été des dépannages, et des remises à niveau d'anciennes installations solaires thermiques, puis ont suivi la réalisation d'une cinquantaine d'installations solaires thermiques et photovoltaïques, principalement dans l'Allier, mais aussi dans le Puy-de-Dôme, la Creuse, le Cher et l'Indre.
Il s’agissait en majorité, dans l’habitat existant, d’installations de chauffe-eau solaires (CESI), et de chauffages solaires (SSC) en complément d’installations de chauffage central fioul, gaz ou bois. Dans le neuf, j’installais un complément bois bûches ou granulés avec comme émetteurs des radiateurs, planchers et murs chauffants.
J'ai utilisé des matériels français, Giordano (peu), Clipsol (beaucoup), autrichiens et allemands (Sonnenkraft, Wagner, Conus).
Les photos, caractéristiques techniques et tarifs de mes chantiers sont ici : http://solaire2000.pagesperso-orange.fr.
Mon entreprise, qui a eu jusqu'à cinq employés et stagiaires, a dû cesser son activité en 2009, faute de demandes en chauffage solaire thermique, concurrencé injustement par le photovoltaïque, plus intéressant, grâce à un tarif d'achat du kilowattheure excessif et à une pression forte des commerciaux (voir explications plus bas).
Le gain excessif permis par le photovoltaïque, financé par tous les consommateurs d'électricité, ressemblant pour moi à un détournement d'argent public au profit de quelques-uns, j'ai refusé de réaliser de telles installations et j'ai fermé mon entreprise.
J’avais aussi des activités en parallèle avec celle de mon entreprise :
- Création, avec la participation de mes techniciens, du site "Solaire 2000" d'information sur l'énergie de plus de 600 pages.
- Intervenant contractuel sur les énergies renouvelables à l'IUT de Montluçon.
- Membre de la commission nationale Energies renouvelables à la FFB (Fédération Française du Bâtiment).
- Membre de la commission nationale solaire de Qualit'EnR (mises à jour du référentiel du solaire thermique).
La concurrence déloyale du photovoltaïque
Dans le rapport Charpin de l'IGF (Inspection Générale des Finances) du 3 septembre 2010, il était noté que le TRI (Taux de Rentabilité Interne) des installations photovoltaïques allait de 15 % à 20 % l'an pour les particuliers, de 11 % à 26 % pour les grosses installations et dépassait 35 % pour les contribuables soumis à l'impôt sur la fortune qui investissaient dans une holding «ISF-PME», alors que le livret A était à 1,75 %.
Tous ces milliards gaspillés dans le photovoltaïque au profit d'investisseurs privés et de banques, auraient été davantage utiles dans une politique d'isolation des bâtiments, dans le solaire thermique, qui produit quatre fois plus d'énergie à investissement égal, ou dans la création d'emplois d'intérêt général.
Le solaire thermique s’est effondré !
Il faut enfin remarquer qu’au niveau national le nombre annuel d’installations de chauffage solaire a chuté de 5400 en 2008 à 2500 en 2009... et seulement à 300 en 2016. Les politiques successives et incohérentes de "développement" du solaire ont ainsi conduit à l’effondrement total d’une filière, et à une perte de compétences dans un secteur réputé d'avenir !