Jean-Noël László engendre des poèmes visuels qui sont les fruits de multiples et répétées liaisons équivoques entre la langue et la matière. Le droit pénal ne dit rien de ces moeurs étranges, par contre la mémoire des ancètres chuchotte Dada et Schwitters, les futuristes russes et Brion Gysin. Beaucoup d’autres encore, chez les poètes visuels et sonores.
... L’être de la lettre et ses métamorphoses. Langue faisant, László révèle d’autres réalités : celles qui sont cachées par la grande généralisation d’hystérie marchande.
Comme l’aborigène et l’internaute, Jean-Noël László travaille en réseaux, toujours avec d’autres créateurs : articulations, correspondances et structures arborescentes.
Jean-Louis Marcos, journaliste et critique d'art
Pas de formation renseignée