BIOGRAPHIE
Jinks Kunst est né à Vevey en Suisse en 1976. C'est au début des années 1990, qu'il est interpellé par des pochettes d'album magnifiant le graffiti, notamment celle de l'album «Chromatique» du groupe Suisse Sens Unik signée Lazoo du collectif M.A.C.
Depuis 2010 Jinks participe à des expositions et évènements en France et à l’étranger (Suisse / Italie / Angleterre, Etats Unis…). Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections privées et visible dans le livre « Vitry ville street art ».
Cet artiste multidisciplinaire détourne aussi habilement des panneaux de signalisation grâce à des autocollants qu’il découpe manuellement. Un monde ou les dos d’âne se transforment en skate parc et les sens interdit en crucifie moderne.
Jinks porte également la casquette de plasticien. Avec des Légo, un soir d’hiver, il réalisa le portrait de Nelson Mandela d’1m40 sur 1,50m. Pour les 20 ans de la disparition de Serge Gainsbourg, il assembla plus de 20 000 filtres.
DEMARCHE ARTISTIQUE
Dès son enfance il fut bercé dans l’art grâce à son Grand Père Paul Urfer, meilleur ouvrier de France Céramiste d’Art, poète, inventeur. A la fin des années 1980, la musique et la culture Rap rythment la vie de Jinks.
Jinks est un adepte du spray et du collage d’affiches et stickers, il se classe dans l’art contemporain urbain et réalise des peintures citadines éphémères. Jinks évolue dans le milieu du graffiti depuis le début des années 1990. En 2006, il devient accro au pochoir. Armé d'un cutter, il cisèle des dentelles de papier. Jinks réalise des pochoirs à l'échelle humaine, ne réalisant pas de murs peints de très grandes dimensions.
L’actualité est une source d’inspiration pour Jinks. Ses pochoirs déclinent tour à tour des scènes de guerres, d’étendards qui flottent et de poings levés. Le visage d’Omayra Sanchez nous rappelle des souvenirs douloureux. Jinks aime travailler sur tous supports : bois, mur, métal, disque vinyle, plateau de skate…
Jinks détourne également des panneaux de signalisation à l’aide d’autocollants découpés à la main. Au détour d'une rue, il est possible de tomber nez à nez sur un panneau détourné. Un acte gratuit qui oscille entre la fantaisie ou le potache, mais peut aussi parfois prendre une teinte politique.
Intervenir dans les rues du globe est une nécessité pour Jinks. Ça donne l’occasion à un plus grand nombre de personnes de découvrir ses œuvres tout en créant un véritable échange avec les habitants des pays qu’il traverse. La communication s’engage plus facilement lorsque l’on peint dans la rue. Pour les panneaux de signalisation, chaque pays ayant des petites différences graphique, Jinks joue et s’adapte en fonction du pays.
Mes compétences :
Pochoir
Arts plastiques
Création
Décoration
Art
Pas de formation renseignée