En 1990, après la 4ème et 3ème Technologique, le domaine de l’électricité m’attirait et je me dirigeais sur un CAP Electrotechnique.
Electricien au sein d’une petite société artisanal, j’apprenais le métier sur des chantiers de maisons individuelles et des immeubles plus importants.
A la fin de ces 2 années de formations théoriques, je m'inscrivais en candidat libre pour le BEP Electrotechnique que j’obtenais en 1992.
Ayant découvert le monde du bâtiment, et y trouvant de l’intérêt, je voulais évoluer en matière technologique.
Durant les années 1990, l’arrivée en France de méthodes de maintenance et de concept tel que la « Total Productive Maintenance », transformaient une activité de dépannage d’équipements défaillant en une gestion de maintenance comprenant du préventif et limitant ainsi les dépannages. La mise en place de formalisation et de reporting se développaient dans l’ensemble des secteurs. Je n’avais pas à l’époque les connaissances de toutes ses méthodes et procédures, mais l’attrait pour les nouvelles technologies et les machines me lançaient sur le métier de la maintenance.
En 1992, je choisissais de partir sur 2 années d’alternance en BAC Professionnel de Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés. Je partais effectuer mon apprentissage au sein d’un service de maintenance industrielle.
Je découvrais enfin le monde industriel avec ses enjeux et ses obligations, l’importance et les impacts d’un arrêt de production et les obligations réglementaires qui se conjuguent au travers de nouvelles technique et méthodes de Maintenance.
On ne devait plus seulement dépanner une machines en arrêt, mais prévoir ses défaillances et empêcher leurs apparitions.
Je percevais le bien fondé d’un suivi du stock maintenance, afin de gérer au mieux les quantités et les disponibilités des pièces techniques. Le tracé des interventions permettait d’analyser les défaillances des machines et d’établir une liaison d’informations entre les différents intervenants et également de garder en mémoire une chronologie de la maintenance.
Déjà la problématique de l’environnement et de l’industrialisation me paraissait comme complexe et plus ou moins prise en compte, suivant les différents acteurs.
Le secteur Bâtiment développait de nouveaux concepts tel que « Bâtiment Haute Qualité Environnementale », mais encore méconnu dans les années 1990.
En 1994, afin de m’ouvrir les portes de futures possibilités de postes à responsabilité, je continuais mes études avec un BTS Maintenance Industrielle.
Le niveau bac étant considéré comme un niveau de technicien, je devais poursuivre vers un diplôme de niveau supérieur.
En 1996, j’effectuais mon service national en Corse dans la sécurité civile.
Cette expérience me permis de voyager au niveau national et de me spécialiser entre autres dans les catastrophes naturelles et d’asseoir une certaine autonomie dans mes actions.
La réflexion avant d’agir et la capacité d’adaptation à tout moment allaient se retransmettre plus tard au niveau professionnel.
A la fin de cette période d’armée, j'effectuais diverses missions d’intérim au sein de services de maintenance.
L’année 1998, représente mon entrée concrète dans le monde du travail et mon incorporation parmi un groupe industriel aux dimensions internationales.
J’intégrai un poste de Technicien Maintenance dans la plasturgie automobile au sein de la société PLASTIC OMNIUM, qui devient VISTEON plus tard.
En 2002, je changeais pour un poste de Technicien de Maintenance dans la société GROSFILLEX sur un site logistique qui désirait se développer en matière de production.
Cet emploi m’intéressait par la proximité du lieu de travail par rapport à mon domicile et par le challenge de la mise en place du service maintenance.
Grâce aux nombreuses délégations que m’accordait le Responsable Maintenance, j’ai été confronté aux différents aspects de la gestion d’un service Technique.
Cela m’a permis d’approfondir mes connaissances. En effet, celui-ci devant faire face à l’intégration et la mise au point des lignes de production, il se déchargeait de la partie maintenance pour mieux se consacrer à la partie méthode.
Mon expérience antérieure me permit la mise en place et la gestion du stock maintenance. Je pus également définir les gammes de maintenance préventive.
Ce service évoluait rapidement à trois personnes, cela notamment pour l’entretien du parc machines et des bâtiments.
Ces nouvelles responsabilités me procuraient d’avantage d’autonomie pour la gestion d’un service de maintenance et m’encourageait ainsi à évoluer vers un poste de Responsable Maintenance.
En 2004, suite à une annonce pour un emploi qui cumulait les fonctions de Responsable Maintenance et de Directeur de Production, je décidais de passer le cap. Mes capacités de management et de technique me permettaient d’être retenu pour ce poste.
Ce poste comprenait la gestion du service maintenance (composé d’un technicien), les équipes de production (8 personnes), les caristes (3 personnes) et enfin 2 secrétaires.
L’approche de la gestion et de l’encadrement passaient par un diagnostic des équipes et de leurs travaux.
L’analyse rapide du site montrait une ambiance tendue dans les équipes dues à certains relâchements dans la qualité de travail de la part de quelques opérateurs.
A l’aide d’un système de pointage et par le biais d’indicateurs horaires installés sur les presses, je constatais que de nombreux arrêts et des démarrages hors délai venaient impacter sur la production.
Après avoir dialogué avec l’ensemble du personnel de production, je leur démontrais le manque de productivité que pouvait engendrer de tels dysfonctionnements.
Après l’écoute de leurs attentes et des divers problèmes rencontrés tel que la pénibilité de certaines tâches et l’environnement bruyant et sale d’une usine travaillant le béton, je me proposais de résoudre certaines de leurs difficultés et ainsi permettre conjointement d’atteindre les objectifs de productions.
En 2005, à la demande des dirigeants, j’évoluais dans le même groupe vers un site plus important, Rudigoz, à Meximieux (Ain) où je prenais la responsabilité du service maintenance. Le directeur du site ne disposait plus de Responsable Maintenance et ne pouvait gérer seul la production et la partie technique. Sous sa responsabilité, ce service était composé de deux techniciens et de moi- même pour l’entretien des machines et des bâtiments.
La production comprenait 2 centrales à béton qui alimentaient 2 presses et un atelier de fabrication de poutrelles et poutres. Un atelier était destiné à deux lignes de vieillissement des pavés.
Juin 2008, la société DALKIA recherchait un Chef de Site pour la clinique privée d’Ambérieu en Bugey (Ain) et l’antenne du centre psychothérapique.
Cet établissement de soin classé dans les sites de moins de 100 lits, disposait aussi de divers services (d’urgence, de radiologie et scanner) de consultations médicales et de médicalisation.
Devenir le Responsable Technique de cette clinique voisine que je connaissais si bien, était un peu un rêve de gosse.
Mon expérience de pompier m’apportait la connaissance du monde hospitalier, mon profil professionnel rassurait sur mes compétences technique et managériales et au regard de ces éléments, je fus retenu pour ce poste à responsabilité.
Le dernier critère de choix sur ma personne était mon calme et ma capacité de réflexion et d’analyse.
En 2013, suite à plusieurs pertes de contrats, je décidais de partir pour un poste de responsable maintenance en industrie.
En fin d’année, suite à la non reconduction de mon contrat, je décidais de créer ma propre société et ainsi faire profiter de mes expériences et mes connaissances à mes clients.
Mes compétences :
gestion d'un service maintenance
connaissance du monde du bâtiment et de l'industri
évaluation des risques professionnels
plan de prévention
Maintenance industrielle
Maintenance tertiaire
Création de site internet
Sécurité incendie
Électricité
Régulation siemens