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Louis OKÉ-AGBO

COTONOU

En résumé

La folie a été longtemps synonyme de déchéance sociale et de relégation jusqu’à quelques décennies dans les pays occidentaux. L’introduction de nouvelles thérapeutiques a contribué à faire accepter la maladie mentale comme objet de soins mais la question de sa guérison encore incertaine génère dans la société des réactions de crainte et de protection. Les progrès thérapeutiques ont néanmoins permis l’ouverture des portes de l’asile tandis que la société ouvrait les siennes en reconnaissant des droits et des devoirs envers ceux qu’elle nommait confusément infirmes, incurables, invalides, incapables, en leur permettant l’accès au statut de handicapé avec la loi d’orientation 75-534 du 30 juin 1975.
La passerelle du handicap a permis aux malades mentaux stabilisés de gagner les voies de l’intégration sociale, souvent en bénéficiant de prises en charge dans des institutions médico-sociales. Cependant en Afrique et plus précisément au Bénin le malade mental est abandonné à son sort. Relégué au dernier plan, abandonné par ses propres parents, ce dernier ne bénéficie non plus d’aucune attention particulière. Il se pose à cette catégorie de malade le problème de vulnérabilité prolongée, surtout pour leur progéniture qui constitue les enfants vivant dans la précarité.
Il urge à cet effet de tourner vers ces frères et sœurs qui vivent dans cette situation,
un regard particulier. L’entraide

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