Après un début en Réanimation Médicale au CHU de Strasbourg Hautepierre je suis parti en Corse où j'ai facilement trouvé un poste d'infirmier à la Clinique GIULIELMI d'Ajaccio. Le salaire était trop nettement inférieur à celui de Strasbourg et ne correspondait pas à mes besoins de financement de la moto de mes rêves.
Retour donc en Réa Med à Hautepierre pour 1 an 1/2 d'où je suis parti pour m'installer en association en créant, au centre de Strasbourg, un cabinet de soins à domicile avec un libéral dont j'ai fait connaissance pendant mes études.
Les tournées se faisaient en scooter et après 3 mois de fonctionnement j'ai eu un accident grave avec fracture du crâne et coma pendant 6 semaines, intervention neurochirurgicale et incapacité totale pendant 4 ans.
Depuis je travaille comme infirmier au CMCO de Schiltigheim qui est passé du statut de clinique de Cardiologie, de chirurgie digestive et de gynécologie obstétrique de la Caisse Primaire en 1990 à celui de partie du pôle de gynécologie-obstétrique des Hopitaux universitaires de Strasbourg.
J'y travaille à mi-temps pour raisons de santé, avec interdiction de travailler la nuit depuis ma reprise en 90. Ce rythme m'a permis de maintenir un bon état de santé (pas un seul arrêt de travail pour raison de maladie depuis mon entrée au CMCO il y a 21 ans. Et ce, malgré une épilepsie post traumatique acquise en 86, en souvenir de l'accident dont j'ai été victime.
au cours de mon histoire professionnelle j'ai pu suivre l'arrivée de la démarche qualité dans les hôpitaux et mon baccalauréat technique m'a donné des avantages dans cette démarche. J'ai participé de manière active à la rédaction des protocoles de soins de mon service de soins intensifs de chirurgie.
Une formation à l'audit interne m'a permis ensuite de réaliser ces audits nécessaires à la démarche d'accréditation de mon hôpital. J'ai quitté l'équipe d'auditeurs pour des raisons des quantités d'heures supplémentaires qui n'étaient ni payées, ni récupérées et ne m'apportaient que de la fatigue superflue avec de gros risques d'erreur lorsque j'étais au service des malades.
Mais j'ai beaucoup aimé cette approche de l'amélioration permanente de la qualité du travail.
J'ai aussi vu arriver l'ordinateur dans les services de soins, et j'ai beaucoup "coaché" mes collègues qui y étaient réfractaires. Ces mêmes collègues me demandent encore aujourd'hui de les aider lorsqu'elles ont un problême qu'il soit "hard"ou "soft"ware, même si je n'ai pas plus de formation qu'elles.
Ma participation au CHSCT m'a donné de nouvelles pistes pour l'évolution professionnelle qui me semble un peu bloquée par mon impossibilité de travailler de nuit.
Mes compétences :
Infirmier
Audit
CHSCT