Je travaille en tant qu’éducateur spécialisé en SESSAD depuis octobre 2004.
D’abord au sein du SESSAD ADAPEI de Cholet, puis en Vendée, où j’ai pris mes fonctions en octobre 2010, au SESSAD ARIA 85 de Luçon, à mi temps dans un premier temps, en poursuivant mon travail sur Cholet l’autre moitié du temps.
Pendant cette période de neuf années, j’ai pu acquérir une solide expérience du travail en SESSAD. Ainsi j’ai développé des compétences dans différentes missions inhérentes aux fonctions d’éducateur mais également aux fonctions de coordinateur.
Après cinq premières années d’exercice, j’ai eu l’opportunité de m’inscrire dans un projet de création/extension, d’un service spécialisé à destination d’adolescents et jeunes adultes de 16 à 20 ans. J’ai été dès l’origine partie prenante de l’élaboration du projet et de sa mise en œuvre, au cours des années 2009-2011.
C’est ainsi que je me suis vu confier des responsabilités nouvelles étant associé plus spécialement à la réflexion autour du projet de service. Il me semble être aujourd’hui un élément moteur de la mise en œuvre de l’évolution nécessaire du service (mise place de nouvelles fonctions telle que « coordinateur de projet », mise en place de Projet Individuel d’Accompagnement, mise en place des outils de la loi 2002,…).
Souvent force de proposition pour organiser des temps de réflexions autours des pratiques éducatives, je bénéficie d’un soutien et d’une confiance importante de ma hiérarchie ce qui m’a permis de développer une relative autonomie dans le travail.
Aujourd’hui, au regard des différentes expériences que j’ai eu, j’aspire à d’autres fonctions, et c’est dans cette optique que j’envisage la formation au CAFERUIS.
Dans le cadre d'un investissement personnel au sein d'une association, en tant qu'administrateur, je participe à la réflexion portée par cette structure autour de la prise en charge et l'accompagnement de personnes porteuses de troubles du spectre autistiques et/ou de troubles envahissants du développement.
Cette expérience, menée depuis l'été 2011, m'a beaucoup apporté. A la fois parce qu'au sein même du conseil d'administration il y a des parents et des professionnels, mais aussi parce qu'autour de ce handicap il est possible de réfléchir à d'autre forme d'accompagnement et de structures. C'est, en effet, la dynamique réflexive qui aujourd'hui m'intéresse et me motive, le fait d'imaginer d'autres possibles que ceux déjà en place depuis de longues années.