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Pierre PICARD

CACHAN

En résumé

D’abord concepteur de cartes électroniques, les problèmes CEM prirent de plus en plus d'ampleur dans ce métier. Quand des systèmes entiers furent mis en défaut par quelques parasites, on prend un grand bâton de pèlerin pour comprendre, expérimenter et expliquer pourquoi on passe autant de temps sur un phénomène qui semble aléatoire au début. Puis les normes CEM devinrent une contrainte forte à leur tour. La complexité des phénomènes électromagnétiques, les méthodes d’expertise réclament ténacité dans l’exploration des possibles, précision dans l’intitulé des essais et l’énoncé des résultats et réflexion lors du recoupement des expériences.
Mon métier consiste donc à trouver le meilleur chemin pour résoudre les problèmes d’émissions et de susceptibilité électromagnétiques sur les systèmes. Il est complètement transverse et permet de rencontrer d'autres métiers (logiciel, mécaniciens, systémiers, opticiens, clients et sous-traitants) et de nous faire progresser.
Les émissions des cartes électroniques sont assez bien connues maintenant, leur immunité dépendant des capteurs embarqués sur la carte ou des câbles y entrant. Être très exigeant sur les cartes demande des tests en champ proche très précis avec maîtrise de la phase. Le choix des antennes que l’on veut le plus directives possible est un challenge à relever afin de pouvoir distinguer les ondes évanescentes rapidement des autres.
Les vecteurs de transfert vers l’extérieur passent essentiellement par les câblages. Les autres vecteurs sont les ouvertures et fentes aussi fines soient-elles.
Les câblages peuvent être estimés par des calculs simples, ce qui n’est pas le cas de la connectique associée. La technique de la simulation, malgré son coût, peut justifier et rendre ce service assez rapidement et éviter des essais en vrai grandeur peu précis sur l’origine du défaut.
Les problèmes de fente, joints, serrages de vis, nous amène à la continuité électrique. C’est un problème mécanique, chimique et atomique qui est abordé par la tribologie. Cependant ces propriétés doivent être analysées selon la fréquence, ce qui n’existe pas à ma connaissance sans soudure.
Voici donc deux centres d’intérêts, la simulation en CEM et la tribologie, qui méritent toute mon attention au milieu des affaires courantes. Encore un mot : la simulation seule donne un résultat qu’il faut savoir apprécier. Cette appréciation doit s’appuyer sur des méthodes de calcul légères, même sur des systèmes complexes, rapides et facile à mettre en œuvre. La méthode de Kron semble la plus prometteuse.

Mes compétences :
Ingéniérie

Entreprises

  • SAGEM Defense Sécurité - Ingénieur électronicien

    maintenant Univers des systèmes de stabilisation électriques de tourelles avec les 3 métiers électroniques, mécaniques et logiciel:
    phase d'intégration, qualification, production série en cours animée de faits technqiues à résoudre avec pragmatisme et souci du long terme.
    Expertises ponctuelles en CEM ou tenue en environnement électrique y compris à l'étranger.

Formations

  • CNAM

    Paris 1990 - 1996 Electronique

    mise à niveau en math tout d'abord
    puis diplôme d'ingénieur.
    Regret: ne pas avoir pu établir le principe de la quantification dite de "BABEL" c'est-à-dire étudier les implications du passage d'un signal PWM à un sur n états.

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