De l'Opéra de Nice au ballet du Kirov à Leningrad… L’étonnant destin de Rachel Rocquet.
« Il faut que tu y retournes. » Quelqu'un lui a rappelé qu'une artiste sommeillait en elle. Durant plusieurs années, Rachel avait mis de côté son ancienne vie. Mais comment oublier ? A 4 ans, elle s'enflamme pour le ballet. A 8 ans, elle s'astreint déjà à suivre chaque jour huit heures de danse et de piano. A peine adolescente, elle gagne une bourse et passe un an au ballet Kirov de Leningrad. Malgré ses 13 heures de danse quotidiennes, elle apprend le russe, joue au théâtre, suit des cours de direction d’orchestre et chante...
Programmée pour réussir, elle accumule les récompenses.
Accompagnée d'un pianiste, elle reprend les grands classiques de Jacques Brel et Edith Piaf. « C'est mon univers, je l'ai vécu, ça me correspond. Les gens sont émus, ils pleurent, ils rient, et ça me procure un immense bien-être. Après ça, il faut un bon moment pour revenir sur Terre... » Mais la gloire ne la tente pas. Pas de projet de disque ou de passage télé. Non, ce qu'elle veut, c'est la scène, le public, pour retrouver cette « passion » à laquelle elle a tout sacrifié autrefois, il y a longtemps, dans une autre vie.
Pas de formation renseignée