LYON2010 - maintenantProfesseur de biologie pour les préparations aux concours paramédicaux (psychomotricien, podologue)
CNRS UMR 5241 "Métabolisme, plasticité, mitochondrie" (Toulouse)
- Post-doctorante
2007 - 2009J'ai travaillé de mars 2007 à janvier 2009 en CDD (Contrat ANR) dans l'UMR 5241 CNRS-UPS (Métabolisme, Plasticité, Mitochondrie ; Toulouse) sous la direction du Pr. L. Casteilla sur le Rôle des quinones dans la physiologie du tissu adipeux.
Mon sujet de recherche était organisé selon deux axes. Dans un premier temps, j'ai mis au point l'extraction des mitochondries de différents dépôts adipeux chez la souris afin de mesurer leur activité respiratoire par oxygraphie. Pour cela, j'ai été formée dans un laboratoire spécialisé dans la respiration mitochondriale chez la levure (3 semaines, Dr. M. Rigoulet, Bordeaux). J'ai donc du adapter les protocoles existants aux spécificités du tissu adipeux (présence de lipides, faible quantité de cellules et de mitochondries).
Dans un deuxième temps, j'ai établi plusieurs clones de cellules préadipocytaires surexprimant de façon stable un gène de la voie de synthèse du coenzyme Q (Coq2) : j'ai réalisé les transfections, l'amplification, le screening, le stockage pour la cryoconservation ainsi que l'analyse phénotypique des différents clones. Les premiers résultats montrent que l'expression de Coq2 permet d'augmenter la quantité de coenzyme Q et de réduire la capacité de différenciation adipocytaire des cellules 3T3-F442A (mesurée par l'accumulation de triglycérides et par la mesure de l'expression de gènes impliqués dans la différenciation adipocytaire par PCR en temps réel).
De part ma thématique de recherche, j'étais responsable pour mon laboratoire de l'entretien et du bon fonctionnement de la salle de culture souris ainsi que de l'oxygraphe. Dans ce cadre, j'étais amenée régulièrement à former les nouveaux utilisateurs ainsi qu'à vérifier et calibrer les appareils (compteur de cellules, oxygraphe).
Pendant ma thèse et mon post-doctorat, j'ai été amenée à exploiter mes données de façon autonome. J'ai régulièrement présenté mes résultats devant l'équipe ou le laboratoire ainsi que lors de congrès internationaux sous forme de posters ou de communications orales. J'ai aussi participé à l'écriture de plusieurs publications en anglais. Enfin, pendant mon post-doctorat (financé par l'ANR), je rédige de façon semestrielle un rapport permettant l'évaluation de l'avancée de mon projet.
INSERM U586 "Unité de recherche sur les obésités" (Toulouse)
- DEA puis Doctorante
2002 - 2006Au cours de ma thèse réalisée dans l'unité INSERM 586 (Unité de Recherche sur les Obésités ; Toulouse), financée par une allocation de recherche MENESR (obtenue par concours, 2ème/40) et soutenue le 4 décembre 2006, j'ai étudié le Rôle des amine oxydases du tissu adipeux et leur implication dans le diabète et l'obésité (Directeur: Dr. C. Carpéné).
Par l'utilisation de modèles in vitro (culture primaires ou de lignées cellulaires) et de mesure de l'expression génique par PCR en temps réel ou de quantification des protéines par Western-Blot, j'ai tout d'abord démontré que l’amine oxydase sensible au semicarbazide (SSAO) et la monoamine oxydase (MAO) sont exprimées dans les adipocytes et que leur expression augmente lors de l'adipogenèse, y compris chez l'homme.
Nous avons ensuite recherché l'implication de ces enzymes in vivo dans le diabète et l'obésité. Pour cela, j'ai travaillé sur différents modèles de rongeurs contrôles, obèses et/ou diabétiques (rats et souris) afin de tester les effets d'administrations chroniques de substrats ou d'inhibiteurs des amines oxydases sur le métabolisme (injections, tests de tolérance au glucose ou de sensibilité à l'insuline, prélèvements sanguins, sacrifice et dissection). L’administration d'un substrat de la SSAO améliore la tolérance au glucose chez les rongeurs tandis que l'inhibition des MAO et SSAO réduit l'adiposité.
De plus, j'ai été fortement impliquée, en collaboration avec la technicienne du laboratoire, dans la gestion de l'élevage de 3 lignées de souris transgéniques (surexpression tissu-spécifique de la SSAO, KO SSAO et rescue) : élaboration des couples, sevrage et génotypage des nouveau-nés par PCR classique. J'ai aussi mis au point et validé pour l'équipe le génotypage de la lignée rescue (issue du croisement des lignées KO et surexpression) par PCR en temps réel. Les souris invalidées pour la SSAO présentent une augmentation du poids, de l'adiposité et du LDL-cholestérol ainsi qu'une réduction de la quantité de lymphocytes et de macrophages dans le tissu adipeux.
J'ai mené l'exploration des amine oxydases dans ces différents modèles par des approches de biochimie (mesure d'activités enzymatiques par méthode radiochimique, Western-blot, dosage de différents paramètres plasmatiques chez la souris) et de biologie moléculaire (extraction des ARN de différents tissus et mesure de l'expression génique par PCR en temps réel).
Les différentes expériences utilisant les animaux ont pu être menées à bien grâce à l'obtention du diplôme "Utilisation et protection des animaux de laboratoire, niveau I" (2005), formation qui m'a permis d'acquérir les bases de réglementation et de principes éthique pour l'expérimentation animale. De plus, dans le cadre de collaborations, j'ai fait deux séjours dans un laboratoire étranger (4 semaines, Pr. J. Moratinos, Salamanque, Espagne) afin d'être formée à des techniques qui n'étaient pas maîtrisées par mon équipe : mesure de la sécrétion d'insuline par les îlots pancréatiques isolés et tests in vivo chez le lapin.
J'ai également participé à l'encadrement technique et scientifique de trois étudiantes (1 AI, 1 thèse, 1 post-doc) en accord avec mon directeur de thèse. Au niveau technique, je les ai plus particulièrement formées aux techniques de biologie moléculaire et à la mise en place des expérimentations sur les rongeurs de laboratoire.