Pourquoi devient-on journaliste ?
Certains vous répondront : « J’y suis venu par hasard. Comme le métier me plaisait, je suis restée. » D’autres, vous rétorqueront : « C’est une passion, mais je ne peux pas l’expliquer… » Chacun son histoire...
J’ai 8 ans. On est en 1990 à Esternay, une petite commune de 1 500 âmes dans la Marne. Je suis assise sur les marches des escaliers en chêne, chez mes parents. Je joue à la poupée. Ce jour-là, comme tous les soirs à 20 heures, mon père me lance, déterminé : « Bon aller, va te brosser les dents. Demain, il y a école. » Je ronchonne comme d’habitude. Et comme je suis du genre têtue, je reste sur les escaliers.
Mes parents fixent la télévision. Le JT commence. Une image m’interpelle : Un journaliste, micro en main, avec comme image de fond, le désert et les chars de guerre. Un gros « boum » résonne dans la boite à images, comme dans les dessins animés. C’est la guerre du Golfe que le journaliste relate. Les images qui défilent devant mes yeux, je ne les comprends pas toutes. Toutefois, je ressens une tristesse. Et là, sans savoir pourquoi, je lance à mes parents : « Plus tard, je serai comme lui. Je dénoncerai les guerres. Je serai journaliste. » Cette idée ne m’a jamais lâchée…
J’étais loin d’être une élève modèle à l’école. Tout au long de ma scolarité, les professeurs et les directeurs ne cessaient de répéter à mes parents que je devais absolument choisir un autre métier que journaliste. Je n’avais pas le niveau.
L’été de mes 20 ans, plein de rêves en tête, je pousse la porte d’un journal local : Le Pays Briard. Convention de stage en main, je rédige mes premiers articles. Bon, en 3e j’avais déjà fait un stage d’observation à l’Union, un quotidien régional, mais je ne travaillais pas, j’observais. Cette fois-ci, c’est du sérieux. Le journal me donne une chance : quatre jours en avril pour décrocher un stage d’un mois en été. Ok. J’adore les défis ! Challenge remporté... Je signe mon contrat de stage d’un mois en juin.
Juillet/Août. Il y a une place de journaliste remplaçant à pourvoir. Pendant un mois, je m’accroche et je leur démontre mes compétences pour occuper ce poste. Le 2 juillet, je paraphe mon premier CDD de deux mois comme journaliste remplaçante. J’ai passé quatre ans dans ce bi-hebdo, en parallèle de mes études. J’ai appris la base de mon métier : le terrain, l’écoute, la réactivité, l’humilité, le sujet et surtout ne jamais oublier pourquoi on a voulu devenir journaliste…
Mes compétences :
Final Cut Pro
Journalisme
Audiovisuel
Web
Rédaction
Blogging
Télévision
Montage vidéo
Avid
Animation radio
Réseaux sociaux
Cadrage
NETIA
ADEUXI
Dalet