Paris
Le 31/12/2015
"Sois sage, ô ma douleur!"Colette Chiland
Permettez-moi, Cher Professeur Colette CHILAND, de reprendre à mon compte, le titre de votre livre sur la "condition humaine".
Après bientôt 30ans de harcèlement moral et de discrimination, je reçois un "cadeau de Noël",les 23 et 24 décembre 2015: ce sont deux lettres recommandées en provenance de l'Administration, l'une pour me convoquer le 04/01/2016, en présence de trois inspecteurs et d'un responsable administratif, l'autre pour me demander de participer aux réunions que la directrice organise systématiquement et sans concertation avec moi , les deux demi-journées pendant lesquelles je ne suis pas présente à l'école alors que cette enseignante est déchargée à plein temps, et cela au détriment de certains enfants ( la référente du CMPP n'étant pas, non plus, disponible à ces moments-là).
En presque 30ans d'exercice dans la région mantaise, chaque fois que j'ai voulu entreprendre quelque chose, en commençant par ma formation en psychologie et en psychopathologie, de multiples obstacles se sont dressés devant moi.
Quel crime ai-je donc commis pour subir toutes les tortures psychologiques dont je vous ai déjà parlé?! Et bien, ma plus grande "faute"est de m'intéresser à la Psychopathologie Psychanalytique. Oui, heureusement que j'ai pu, contre "vents et marées", me rapprocher de la psychanalyse et de psychanalystes remarquables, ayant une formation universitaire et personnelle de haut niveau. Ces professionnels aux grandes valeurs humaines m'ont permis de supporter la discrimination que je subis, à l'école, depuis si longtemps, et m'aident encore à supporter les souffrances qui me sont imposées presque quotidiennement. En un mot, ils m'ont sauvé la vie.
Quand j'arrive dans cette école où depuis plus de 10ans, deux collègues beaucoup plus jeunes ne répondent même pas quand je les salue mais me critiquent violemment dans les réunions qui se transforment en véritable tribunal, quand je subis tout ce que j'ai déjà écrit sur mon profil linkedin et sur les publications, je pleure intérieurement au plus profond de moi-même. Cette discrimination s'est aussi manifestée dans d'autres établissements et ceux où j'ai reçu un accueil agréable et sincère ne sont pas nombreux. Quand on entend parler certains directeurs, ils emploient tous le même langage, leurs propos se ressemblent, ils réagissent de la même manière. L'image qui m'est venue à l'esprit est l'image des "clones". Mais "clones" de qui..?!
Les écoles accueillantes existent cependant et je remercie les directeurs et directrices qui se sont montrés bienveillants et qui me manifestent actuellement leur sympathie. Et je peux dire que c'est pour moi un véritable rayon de soleil quand je me rends dans leur établissement. Je remercie particulièrement Florence ainsi que les deux directrices de Porcheville: Helen et Laure.
Merci à Jean-Pierre, Directeur, qui a bien voulu me transmettre certaines informations concernant les enfants. Merci à Fabrice, mon collègue psychologue, pour sa gentillesse. Merci à mes collègues du RASED les Merisiers: Edith, Agnès et Céline. Merci à Philippe, Référent ASH, qui m'a toujours respectée. Je remercie Monsieur Jean-Emmanuel BONNICHON, Inspecteur d'Académie, qui m'a manifesté sa bienveillance ainsi que Monsieur Jean-Michel COIGNARD, Directeur Académique des Services de l'Education Nationale. Je remercie Madame Evelyne NEPLAZ, Inspectrice de l'Education Nationale, qui s'est toujours montrée respectueuse à mon égard malgré nos divergences d'opinions concernant les troubles des apprentissages et pour laquelle l'avis du psychologue est important. Je remercie Monsieur Max BENHAÏM, Inspecteur de l'Education Nationale, qui a été tout de suite prêt à m'engager en tant que psychologue, sans m'obliger à refaire une année supplémentaire de formation puisque j'étais titulaire du DESS de Psychologie. Malheureusement il en a été empêché.
Mes compétences :
Psychologie
