LIMA
Voilà, je m’appelle Alexandre Jacqmin et je suis né le 25 mai 1948 à Liège que l’on surnomme aussi “la Cité ardente” en Belgique.
Fils d’accisien, après avoir fait mes Humanités anciennes (latin/grec) à Don Bosco et avoir étudié ensuite un an de kinésithérapie ainsi que la pédicurie en parallèle, j’eus l’occasion de travailler six mois à la SNCB à Schaerbeek (Bruxelles) avant d’être engagé finalement par l’Administration communale de la Ville de Liège où j’exerçai la fonction de comptable au Service des Finances jusqu’à la fin du mois d’avril 1982 date à partir de laquelle j’eus l’énorme bonheur de pouvoir parcourir, par monts et par vaux, plusieurs pays de notre chère planète. Tout d’abord ce fut le Luxembourg où je pris un avion qui m’emmena en Afrique du Sud, plus précisément à Durban – la capitale de la province du Natal – où je séjournai jusqu’en décembre 1982 car je décidai à l’époque de rentrer en Belgique pour y revoir d’un côté mon père et d’un autre y chercher surtout les documents qui m’auraient permis d’y retourner vu que j’avais la possibilité de travailler dans un hôpital de Durban comme pédicure. Malheureusement, ce ne fut pas le cas étant donné que Pretoria – la capitale administrative de l’Afrique du Sud – ne voulut pas homologuer mon diplôme. Qu’à cela ne tienne… le goût de l’aventure était là et je décidai tout naturellement, début 1983, de reprendre la route une valise dans une main et ma guitare (*) dans l’autre… direction : le Sud et le soleil ! Comme égrenant un chapelet les pays se succédèrent : la France, l’Italie, la Sicile, la Tunisie, l’Algérie et son merveilleux Sahara, le Maroc, les Îles Canaries, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry, la Sierra Leone, le Libéria, la Côte d’Ivoire (où je pris l’avion pour m’envoler vers l’Amérique du Sud), le Brésil, le Paraguay, le ”Gran Chaco”, la Bolivie et le Pérou où, fin septembre 1985, je choisis de mettre enfin un terme à mon merveilleux périple.
C’est depuis cette époque que je vis à Lima (district de Los Olivos) et je peux vous dire que je m’y trouve vraiment bien… très, très bien.
Je sais… vous me direz : “Ce n’est pas le Pérou”. Et bien détrompez-vous ! Ici, point de surmenage !… Tout au contraire, vous bénéficiez de la tranquillité de vivre au sein d’une famille unie et d’un cercle de personnes très hospitalières !
Mais revenons un peu à nos moutons !
(*) Il faut aussi que vous sachiez que dans ma jeunesse, j’eus la grande satisfaction de chanter, de jouer de la guitare et bien entendu de découvrir Hugues Aufray alors que mon père n’était, au début, en aucun cas d’accord. Mais peu à peu, il dut se faire une raison et m’accompagna même lorsque que j’allais pousser la chansonnette à droite et à gauche.
J’eus même l’occasion, en 1969, d’enregistrer [avec trois autres groupes] sur un 45 tours une de mes chansons au profit de jeunes orphelins handicapés de l’Île de la Tortue. Alors – il va sans dire que le jour où je décidai de quitter définitivement mon cher pays – je pris tout naturellement soin d’emporter avec moi ma fidèle douze cordes afin de mieux faire connaître certaines des chansons d’Hugues qui est et restera toujours pour moi un peu comme un grand frère. Voilà… vous connaissez ainsi un peu mieux quelques bribes de ma vie passée !
Mes compétences :
Grammaire / Phonétique
