Né en 1959 dans un camp de l’Abbé Pierre, il développe dès le CP un certain talent pour la révolte, suite à un traumatisme infligé par une institutrice acariâtre (une fessée déculottée devant ses camarades! si! si!). Mais aucun pour les études en accumulant les échecs, ses moyennes évoquant plus un bulletin météo du Groenland en février qu’un bulletin de notes. Renvois et redoublements se suivent et ses parents, à la lecture des commentaires notés par le corps enseignant en déduisent qu’étrangement l’éducation nationale n’avait pas beaucoup de vocabulaire en la matière, ni d’ailleurs d’imagination. Ils le laissèrent donc s’adonner à sa passion : le dessin à l’encre, noir et blanc histoire d’être en phase avec son cerveau encore mal remis de sa première punition publique. Il finira dans une école des Beaux-Arts à Dijon, mais sans aller jusqu’au bout. Des différents sur la pédagogie et le sens de l’art contemporain l’ayant brouillé avec quelques professeurs, métier où décidément on trouve pas mal d’ombrageux.
Se tient à peu près tranquille à partir de la vingtaine, ne comptant que quelques interpellations par la police ou l’armée sans conséquence, lors de diverses manifestations.
Carrière banale d’infographiste, entrecoupé par la participation ou la création compulsive de différentes associations aux ambitions prétentieuses : changer le monde !
Trois enfants de différents concubinages ponctueront son parcours, sans doute ses meilleures créations.
Stabilisé dans un petit village perché de la Drôme avec ce qu’il dit être l’amour de sa vie, en essayant de rendre heureuse la petite dernière et sa maman.
Toutefois, il persiste dans ses errements associatifs et militants, dans le culturel (beaucoup), ou humanitaire voir carrément politique (beaucoup trop), ce qui lui vaut de se faire plein d’ennemis qui égayent son existence par leurs ressentiments. Mais aussi de vrais amis qui seuls supportent ses discours lénifiants sur l’état du monde sans s’endormir ni trop s’énerver, pendant les dîners qu’il prend un malin plaisir à gâcher.
De ses voyages (New York, l’Afrique, le Moyen-Orient, les pays de l’Est avant la chute du mur de Berlin, - Check-Point Charlie, quelle histoire! - mais aussi trois séjours en Palestine et en Israël), il retient que tout cela est beau, les gens formidables, mais quand même un peut brouillon, voire injuste, si ce n’est carrément révoltant.
Du coup, il lit beaucoup et s’intéresse au monde qui l’entoure, histoire de voir comment on pourrait faire pour que ses chèrs enfants n’héritent pas d’un sinistre bordel ingérable.
Donc la fâcheuse tendance à mettre ses compétences au service de causes que l'on croirait perdues, ce qui donne une carrière professionnelle dans des entreprises surprenantes.
Mes compétences :
Animation d'équipe
Gestion de projet
Encadrement