" Pour m'endormir, je mets le masque du sommeil :
un léger voile que je tisse avec les événements du jour
et les mots dont je perds le fil en m'endormant.
Une toile aussi fine que celle de l'araignée
où restent au matin des lambeaux de rêves :
des images prises au piège, les discours décousus
d'un somnambule qui se réveille. "
Combien d hommes, de femmes
A former couple au même instant
Dans tes lumières, tes pénombres
Vont l'un vers l'autre en tâtonnant
Qui s 'inventent, s oublient, se retrouvent dans l'autre,
Pris, enroulés, dans un tissu qui les dépasse
Vers l'origine et les futurs,
prennent en charge ton noyau, avec ta pulpe, avec ta peau
Te portent haut, te justifient.
Pas de formation renseignée