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Charles DUVOYAGE

BORDEAUX

En résumé

Les pieds sur terre, ou le temps de vivre
"La culture c’est ce qui répond à l’homme quand il se demande ce qu’il fait sur la terre." A. Malraux

je repense à ce que m'avait raconté mon père à propos d'un architecte qui s'appelait franck lloyd wright ; j'étais enfant mais cela a marqué le reste de mon existence
cet homme construisait des maisons pour des particuliers et pour concevoir la maison idéale pour ses clients il venait habiter avec eux pendant un certain temps
petit je me disais, quel beau métier
je n'ai pas vraiment cherché à savoir si cette histoire était vraie, je l'ai gardée précieusement intacte telle que je l'avais comprise

un soir devant le ciné-club de la troisième chaîne qui diffusait "le rebelle" de king vidor, je fus conforté dans ce que je vivais comme une évidence, ne jamais transiger avec ses idéaux

plus tard quand il a fallu apprendre un métier, c'est évidemment à l'école d'architecture que je me suis inscrit ; pour y passer sept années de ma vie et comprendre que franck était une exception à la règle
j'y appris par ailleurs qu'il avait dit, "less is more", décidément ce type en avait dans la caboche

architecte diplômé, individualiste radical, nomade, épris de liberté, je revins à la peinture
"Il ne faut pas confondre individualisme et égoïsme à courte vue. Car si l'égoïste ne considère que ses intérêts personnels, l'individualiste considère l'intérêt des individus et non le sien uniquement. Par exemple, faire partie d'une organisation n'est pas incompatible avec le principe d'individualisme."
c'est dans cet esprit que j'ai adhéré totalement à l'école de “la peinture” créer par l'association Arts & Développement à marseille : "Arts et Développement conçoit et organise l’installation d’artistes dans des territoires réputés sensibles, en lien avec des équipes sociales présentes sur le site. Le travail avec les enfants dans l’espace public développe leur créativité et concourt au changement des relations sociales dans le quartier."
parallèlement à ces ateliers, depuis 2005, j’ai développé le savoir faire dans d’autre lieux, vers d’autre publics
et en 2010 je suis parti seul, à pieds, pendant six mois, en afrique de l'ouest, chez les gens, proposer des ateliers de peinture aux enfants, au hasard de la route et des familles, partout avec le même accueil, le même plaisir communicatif et la même envie de continuer

convaincu par cette aventure unique, la peinture est un socle commun à toute l'humanité
je vais m’employer à l’explorer, en voyageant avec “la peinture”, là-bas comme ici
à le transmettre, par l’édition de mes carnets de voyage, ou en proposant des résidences de “la peinture”, pour nous installer avec les enfants dans le quotidien de la ville
des pinceaux, des couleurs, du papier, et le temps
pour peindre simplement

Mes compétences :
Peinture
Voyages
Afrique

Entreprises

  • Content pour rien - Artiste peintre

    2009 - 2011 2009, la genèse du projet - “la peinture”

    j’ai travaillé pour L’association “Arts et Développement”dans les quartiers nord de marseille

    j’y ai découvert la magie qui s’y opère chaque mercredi durant “la peinture”
    une parenthèse de bonheur, hors du temps

    tout le matériel de peinture est posé à discrétion au sol. Les enfants se servent, s’installent
    et peignent
    plus un bruit, de temps en temps, des rires, quelques chamailleries puis le groupe s’autogère,
    sans débordement
    entouré d’enfants, je suis assis par terre, carnet à dessin en main, ils peignent, je les dessine
    parents et badauds, flânent, se sourient, se parlent, tournent autour des peintures d’enfants
    exposées sur des fils à linge, elles remplissent et décorent peu à peu l’espace
    c’est la fête !

    je suis nomade, aprés cinq ans de pratique d’atelier à marseille, j’ai besoin d’ailleurs
    je décide de partir en promenant “la peinture” en afrique, et rendre compte aux enfants
    de marseille via internet, de l’aventure
    le projet “les pieds sur terre”est né, il s’agit désormais de structurer et de pérénniser
    cette démarche

    afin de pouvoir partir 6 mois en afrique de l’ouest ; je me suis adressé aux structures
    avec lesquelles j’ai travaillé pendant dix ans à marseille, ainsi qu’à mes amis et
    connaissances via internet en faisant un appel à dons pour mener à bien mon projet ;
    en six mois j’ai réunis les fonds et je suis partis, à l’aventure, en bus, taxis, mobylettes,
    j’ai traversé 5 pays, le sénégal, la gambie, le mali, le burkina-faso et le togo

    2010, de janvier à août j’ai voyagé avec “la peinture” à travers le Sénégal, le Mali, le
    Burkina-Fasso et le Togo

    la démarche “les pieds sur terre” n’est pas humanitaire, elle est humaine
    les enfants s’expriment et se confrontent à la réalité par la représentation qu’ils en ont,
    cette expérience de “la peinture”, partout la même, quelque soit le continent, met en
    lumière un socle commun à la race humaine, que je m’emploie à explorer.

    j’ai vécu 6 mois de voyage intense, immergé dans les cultures de l’afrique de l’ouest.
    12 grandes étapes, entre dakar, ziguinchor, bamako, ouagadougou et lomé
    en faisant le bilan du voyage je réalise qu’il y a eu 31 ateliers de “la peinture” avec les
    enfants
    une partie dans des structures comme des écoles, des centres sociaux, des lieux culturels
    du réseau français, ou simplement dans les familles qui m’ont accueilies,
    une autre partie des ateliers a eu lieu dans des endroits où les besoins vitaux étaient
    souvent la première préoccupation, des centres de scolarisation des enfants mendiants,
    des centres pédopsychiatriques, des orphelinats, avec des enfants travaillant dans la rue
    partout les enfants plongent sans retenue dans l’atelier et l’univers de la peinture ;
    les structures officielles ont montrées un vif intérêt

    au terme de ce périple de 2500 peintures, je peux dire : oui ! les enfants aiment peindre,
    spontanément, tous avec la même joie, quelque soit leur culture ou leurs conditions de vie,
    en afrique comme en europe...
    “la peinture” par essence se partage ; les ateliers égrainés le long de la route ont donnés
    à certains le goût de poursuivre l’expérience
    de retour en Europe, riche de milliers de documents et dans l’idée de continuer ce partage
    j’ai réaliser une série d’expositions et édité mon carnet de voyage
  • Content pour rien - Moi président

    2009 - maintenant Je suis charles, président de l’association “content pour rien”, architecte et peintre depuis 20 ans,
    Voyageur depuis toujours.
    Je me suis posé à marseille pendant dix ans, où j’ai eu la joie de travailler dans les quartiers nord pour
    “la peinture”, comme l’appelle les enfants; Un atelier en libre accés, mis à leur disposition dehors dans
    plusieurs quartiers, tout les mercredis, par l’association Arts & Développement.
    j’y ai travaillé, pendant cinq années à la castellane, à la Bricarde et enfin à La Maison Pour Tous de
    Kalisté-La Granière, en tant qu’artiste intervenant.
    J’ai aussi testé “la peinture” dans des structures hospitalières psychiatrique, dans des festivals estivaux
    ou en animation de centre commerciale.
    Je suis fasciné, par le succés chaque fois renouvelé de la pratique. Il tient aussi à sa facilité de mise
    en oeuvre, Où que ce soit, quelque soit le nombre et l’âge du public.
    L’enfant peint comme il respire. Lorsqu’il peint, il est apaisé. Une séance avec 40 enfants est un
    bonheur de calme et de respect.
    Au delà de cette démarche, ce qui se déroule sous nos yeux est saisissant. L’ambiance bon enfant,
    contamine tout curieux qui s’en approche. Par mimétisme curiosité ou envie. De spectateur on
    devient souvent acteur, en peignant, ou simplement en s’arrétant pour regarder. les gens s’approchent,
    le dialogue s’installe. Chacun contribue ainsi à créer ce moment particulier de fraternité.
    il m’a toujours semblé évident que cette action sociale, artistique et citoyenne a sa place partout,
    au plus prés des enfants, je m’emploie à la développer, la partager et l’expérimenter dans diverses
    situations. C’est ainsi qu’en 2010, je suis parti six mois en Afrique de l’ouest, à la rencontre d’autres
    cultures et proposer “la peinture”auprés d’enfants en grande demande, qui n’ont pour la plupart
    jamais tenue un pinceau de leur vie.
    de retour du premier voyage de Six mois, j’ai vu, là-bas comme ici, “la peinture” se dérouler de la
    même manière, en la proposant dans des écoles, des centres sociaux, ou dans la rue.
    Je souhaite continuer cette expérience sur plusieurs années, faire découvrir “la peinture” à plus
    d’enfants et contribuer à enrichir la pratique ainsi que le fond documentaire entrepris il y a vingt ans
    à marseille par l’association Arts &Développement.

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