PRESENTATION IFS2I CONSULTING :
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Depuis les attentats de janvier à Paris, le rôle des sociétés de protection doit être reconsidérée dans son ensemble. Ces sociétés ne doivent plus être vues comme des parents « pauvres » de la protection mais comme des intermédiaires incontournables pour les pouvoirs publics.
Pourquoi ce changement d’orientation, aujourd’hui de nombreuses personnalités aussi bien politiques, que judiciaires, médiatiques et culturelles doivent être protégées. L’attentat de Charlie Hebdo a montré les limites d’un accompagnement par un policier, je parle d’accompagnement, je ne parle pas de protection rapprochée ce qui est tout à fait différent. La police, la gendarmerie et tous les services officiels tant en métropole qu’à l’étranger ont en charge cette protection à différents niveaux. Les effectifs sont comme on le dit si souvent en économie en «flux tendu» même si le service de protection des hautes personnalités recrutent des volontaires (environ 70) pour augmenter le nombre de policiers chargés de cette mission régalienne. L’autre question avant d’aller plus en avant serait de dégager les fonctionnaires de police des certaines tâches « indues » comme par exemple, en période électorale, celle d’établir les procurations de vote même si ce travail est souvent confié aux Adjoints de sécurité sous la responsabilité d’un gradé. Il faut en finir avec ces tâches qui mangent du temps/fonctionnaire et qui sont bien éloignées des missions que l’on attend des policiers de terrain. Donc, après cette constatation, désolante qui est depuis des années mise en avant par tous les syndicats de cette profession, revenons à la protection individuelle.
Pour assurer une protection efficace, je n’évoque pas ici les méthodes particulières qui nécessitent plusieurs fonctionnaires agissant au même moment, il faut souvent quatre à cinq policiers voire plus suivant la personnalité pour satisfaire à cette mission. Comment un policier affecté à la protection d’un VIP peut-il encore être efficace et attentif au bout de 14 à 20 heures de service consécutif avec des temps de repos qui imposent de dormir avec des «carbones». Ce qui ont fait ce métier me comprendront ! On arrive vite à saturation ce qui entraîne un manque de vigilance et un manque d’anticipation et de réactivité, c’est normal, c’est humain et non administratif !
Pour revenir dans notre pays, IFS2I a mis en place un stage de 4 a 9 semaines dans son centre de Nevers (Nièvre). Durant 34 jours, les stagiaires acquièrent les bases des législations en vigueurs, les techniques de surveillance et de sécurité des sites, la préparation d’itinéraires avec délestage suivant les obstacles, les techniques de conduite ainsi bien entendu que toutes les méthodes propres à cette activité. Une protection, par exemple pour de grandes manifestations médiatiques n’a rien de comparable avec une protection dans le désert. Le discernement, l’adaptabilité, la courtoisie appliquée avec fermeté s’apprennent ainsi que le traitement de la foule et quelquefois les habitudes plus ou moins curieuses des personnalités à traiter. Ce stage divisé en six modules permet aux meilleurs des stagiaires de devenir chef d’équipe. Cette formation assure l’obtention de la carte britannique SIA Btec Level 3 ainsi que celle de la carte professionnelle de chauffeur VTC.
Tous ne sont pas reçus, les recalés peuvent tenter de nouveaux leurs chances lors de stages complémentaires ou d’autres sessions. Ces hommes et femmes souvent très diplômés, en costume noir ou en tee-shirt et short, suivant l’exigence de la situation, à l’oreillette branchée ne sont pas des mercenaires ou des James Bond d’opérette, mais des professionnels qui tentent au mieux de faire leur travail après avoir assimilés les bases et les spécialisations de cette formation en collaboration la plupart du temps avec les services officiels détachés à l’événement.