Né en 44, il bénéficie aujourd’hui d’une culture à la fois scientifique, humaniste et managériale.
Sorti ingénieur électronicien de l’ESEO (Ecole Supérieure d’Electronique de l’Ouest) à l’Université Catholique d’Angers, il dispose, plus de quarante ans après, d’une expérience partagée, entre la production industrielle, l’éducation et la recherche.
Il a d’abord consacré neuf ans à la direction technique d’une unité (350 personnes) de production de composants électroniques professionnels au sein d’une grosse PME française.
Cette pratique de la production industrielle, il l’a ensuite, durant onze ans, apportée au monde de la formation professionnelle ; d’abord auprès d’ouvriers et agents de maîtrise au CEFI (Centre d’Etudes et de Formation Industrielles), puis auprès d’ingénieurs et cadres en promotion sociale au CESI (Centre d’Etudes Supérieures Industrielles). Devenu expert en ingénierie de la formation, il a créé une école d’ingénieurs en informatique industrielle (F3I), un Mastère Spécialisé (MS2I) et plusieurs autres formations qualifiantes en productique.
Entre 88 et 94, il a créé et conduit pour Digital Equipment France, deux programmes de coopération entre le monde de l’Education-Recherche et la filiale française du n°2 mondial de l’informatique ; un programme de "production" de solutions par transfert de technologies et un programme de transfert d’expertises et "production" de compétences.
Près de cinquante institutions (Universités et Grandes Ecoles, Centres de recherche et de formation, Conseils Généraux et Régionaux, Ministères de l’Education et de la Recherche, du Travail et de l’Emploi) ont pu ainsi coopérer avec la filiale française de DEC (Digital Equipment Corporation).
En cinq ans de pilotage de ce programme, Daniel PERRIN-DINVILLE a développé, au sein de Grandes Ecoles d’Ingénieurs et de Management, l’année en entreprise. Il s’agit d’un dispositif qui, en donnant à la vie la place qui lui revient, préfigure l’instauration, en France, d’une formation continuée, d’une formation durant toute la vie.
Fort de cette expérience, il est passé progressivement des systèmes d’acquisition aux systèmes de mise à disposition du savoir. Il a travaillé au développement & transfert de la compétence. Ses préconisations portent sur le passage des métiers d’hier aux compétences de demain, sur la délocalisation, dans le temps et l’espace, des situations de travail ou d’apprentissage.
Devenu en 1995 directeur des études de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes & Télécommunications, il a pris en charge la formation des cadres supérieurs de La Poste et de France Télécom. Ainsi a-t-il contribué au développement du concept d’Entreprises de Réseau et leur rôle structurant de l’économie et de la société avant de se consacrer en 2002 à la formation et à l’accompagnement des cadres stratégiques et dirigeants du groupe LA POSTE.
Enfin, en 2004 et jusqu’au terme de sa carrière fin 2010, il se consacre à la recherche en prospective postale : il s’agit alors d’imaginer le devenir des grands opérateurs postaux européens dorénavant soumis à la dématérialisation du courrier, aux contraintes de la distribution d’objets en milieu urbain dense et aux exigences du développement de services de proximité. Ce qui l’amène à un double essai de cartographie des économies et de définition des fondements d’économies hybrides : économies de l’équité, de la solidarité et de la contribution.
Auteur en 1993 de L’IMPACT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES préfacé par Jean-Marie ALBERTINI aux Editions d’Organisation, il a beaucoup réfléchi à l’accès au savoir et à sa mise en réseau grâce aux TECHNOLOGIES DE LA CONNAISSANCE ; une recherche qui porte sur l’usage et le sens de l’usage de machines à penser devenues capables de modifier nos manières de penser.
Mes compétences :
Education
Production
Recherche