A.V.D.S.P.
- Bénévole d'accompagnement
2002 - maintenant
A.V.D.S.P. (Association Valenciennoise pour le Développement des Soins Palliatifs)
Définition du rôle de bénévole en Unité Palliative :
Être à l’écoute de manière attentive et réconfortante, dans une relation de confiance, tant auprès du patient que de ses proches, tout en démontrant flexibilité, authenticité, patience et ouverture d’esprit, en toute confidentialité et totale discrétion. Ne pas se substituer aux soignants, ni aux familles.
Acceptation de la personne dans son intégrité, sans condition, dans le respect de ses valeurs, ses croyances et ses pratiques, ses désirs et besoins.
C’est aussi « rendre une visite » comme on le ferait auprès d’un ami, jusqu’au bout accompagner la vie (pas la mort)…..la vie est présente jusqu’au dernier souffle.
Le bénévole donne de son temps en toute neutralité dans le sens ou il ne représente pas la « blouse blanche » qui vient faire un soin, une piqûre, ...ou encore d’ordre religieux qui amène ses « bondieuseries » …..comme on se l’entend souvent dire.
Motivations : donner de son temps, de sa disponibilité au service des autres.
Çà peut être le fruit d’un cheminement personnel, ou d’expériences vécues autour de la mort d’un proche, mais aussi la résultante de rencontres, de lectures.
En aucun cas, il ne peut s’agir d’un besoin d’être reconnu, de se sentir utile, d’une idéalisation de l’accompagnement en soins palliatifs, avec l’espérance de partager des moments forts, ou le désir « qu’il se passe quelque chose »..…. le + souvent il ne se passe rien et on peut être déçu. Ne pas envisager de projet de rencontre, ne pas avoir d’attente précise, (accompagner la fin de vie ce n’est pas être ‘‘passeur d’âmes’’) …. mais simplement vivre l’instant présent, être récipiendaire du moment présent.
Ce que le malade peut nous renvoyer : confrontation à notre propre vécu face à la perte d’un proche, questionnements sur le sens de la vie…. identification : l’âge d’un père, d’un fils…..important justement de ne pas s’identifier. Etre vigilant face à ce que l’on ressent pour être pleinement disponible (connaître ses propres limites, passer le relais)….éviter l’implication par trop émotionnelle, ce qui n’a rien à voir avec le détachement complet, mais simplement être en phase avec soi-même pour gérer l’émotionnel. Lequel d’ailleurs peut ne pas être géré, et c’est bien aussi de se rendre compte que nous sommes pleinement dans l’humain et pas des robots indifférents.
La présentation auprès du patient ou de sa famille se fait en tant que ‘‘bénévole d’écoute’’ (badge) : pas psy et aucune appartenance religieuse.
S’il y a demande religieuse : le relais est passé auprès des Instances compétentes.
Chaque rencontre est unique. Accueillir la relation comme un don, non comme un dû.
C’est le patient qui mène la rencontre, qui donne le tempo. Accepter ses silences. Ne pas entrer dans les histoire familiales…parfois être juste « un pont »
Un accompagnement peut aussi se faire dans le silence.
Un simple contact de la main, ou tout simplement la profondeur d’un regard, d’un sourire, peut suffire à amener la sérénité.
page en construction sur F.B. : Danièle AVDSP
(dédiée uniquement à l'accompagnement S.P.)