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- Carpediemiste
2008 - maintenant
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Helix libris
- Indépendant
2008 - 2008
Prestations dans 3 domaines étroitement liés :
- assistance en écriture (aide à la rédaction, contrôle formel de documents avant envoi ou publication) ;
- formation continue (comprendre et raisonner, rédiger pour convaincre, écrire sans fautes) ;
- soutien scolaire en français et en mathématiques.
L'expérience n'a duré que 9 mois : le temps de constater que les "cibles" ne se présentaient pas spontanément, et qu'il faudrait donc aller au delà de leur simple information... Mais passer de "proposer de l'aide" à "mendier de l'activité", représentait un pas qu'il n'était pas question de franchir !...
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Armée de Terre
- Officier
2005 - 2007
Une trentaine d'années passionnées dans l'armée de terre, suite...
----> l'épilogue (05-07) :
Depuis 98, je servais plus par fidélité que par conviction, plus par amour du métier que par adhésion à ses (nouvelles) finalités... La professionnalisation des armées et la primauté donnée aux opérations extérieures avaient si fondamentalement transformé l'armée de terre et sa raison d'être, que mes propres raisons de Servir n'y trouvaient plus leur compte...
J'annonçai donc mon intention de "poser le képi" dans les deux ans... et me retrouvai en charge du "continuum de la formation" pour l'armée de terre. Domaine attachant s'il en est, et crucial pour l'avenir, s'agissant essentiellement de la formation initiale de toutes les catégories de personnel militaire... Deux années passionnantes et marquantes à plus d'un titre, que ce soit par exemple l'exploration des arcanes des systèmes universitaires, l'application de "l'ISO9001" au domaine de la formation, l'évolution de la réserve opérationnelle, ou la conduite d'entretiens de sélection de futurs saint-cyriens...
Au bilan, 30 belles années pleinement vécues, et dont, comme le chantait Edith Piaf, "je ne regrette rien"...
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Armée de Terre
- Officier
1996 - 2005
Une trentaine d'années passionnées dans l'armée de terre, suite...
----> La maturité (96-05):
Passé dans la "cour des grands" au prix de quatre années fort sympathiques (92-96), et comme d'autre part mes compétences en pyrotechnie étaient réputées chimico-compatibles, le temple de la Défense NBC m'attendait : au Centre d'études tactiques et d'expérimentations tout d'abord, qui me valut mes premières expériences des "NATO Working groups", et un séjour à Bagdad dans le cadre de la commission spéciale de l'ONU traquant les supposées velléités irakiennes de réarmement "non conventionnel" (UNSCOM).
Puis vint le second des "grands bonheurs" de ma carrière : la création (alors que tant de formations disparaissaient du fait de la professionnalisation des armées) du Groupe de Défense NBC (GDNBC), sa montée en puissance, et ses premières "armes" d'unité opérationnelle à part entière...
Le troisième des grands bonheurs devait suivre très vite, après que le GDNBC ait basculé de Caen à Draguignan : le retour à mes premières amours, mais au plus haut niveau (chef du bureau "MU" de la direction centrale du Matériel)... Rationalisation de la chaîne, unification de son administration, actions d'interarméisation, participation à diverses instances internationales (dans le cadre de l'OTAN, de la NAMSA, ou du GAEO).
J'imaginais bien sûr que la suite serait aussi un "grand bonheur" : j'avais demandé (et obtenu) le commandement d'une base regroupant trois établissements à caractère industriel (1000 personnes, dont plus de 90% de civils de la Défense)... Bien qu'elle fut réputée socialement difficile, j'étais convaincu que ses capacités de "pouvoir l'impossible" étaient absolument nécessaires à l'armée de terre nouvelle, et qu'elles méritaient que l'on se batte pour en écarter les menaces de dissolution... Mais deux années de passion, d'énergie dépensée sans compter pour optimiser, motiver, communiquer, n'ont cependant pas suffi pour venir à bout d'une extraordinaire défiance envers le commandement, dont j'étais le représentant local... Défiance venant à la fois de maladresses commises envers le personnel civil lors des (multiples) réformes ayant touché la chaîne maintenance, et du caractère outrancier d'un syndicalisme à courte vue, fleurant bon la lutte des classes de grand-papa... Bref, quels qu'aient pu être les résultats obtenus, le bonheur ne pouvait être complet sans confiance partagée...
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Armée de Terre
- Officier
1982 - 1996
Une trentaine d'années passionnées dans l'armée de terre, suite...
----> Les jeunes années (82-96) :
D'abord chef d'un détachement chargé de la sécurité et du "soutien-vie" du principal Dépôt Munitions de l'armée de terre, j'y découvris le dévouement de nos soldats du contingent... ainsi que son effet multiplicateur sur celui du personnel de carrière.
Le métier des munitions prit ensuite tous ses droits : après deux années d'adjoint, je commandai successivement deux groupements munitions, le premier tout petit mais ultra-moderne, le second plus traditionnel mais majeur...
Ce "tout-petit" est le premier des "grands bonheurs" de ma carrière militaire : constitution de l'équipe d'exploitation (avec du personnel venant de tous horizons), mise en charge du dépôt par transfert des munitions depuis un stockage en ouvrage fortifié, montée en puissance immédiate, et... plénitude du commandement, amplifiée à la fois par le caractère réputé ésotérique de la spécialité munitions, et par l'isolement géographique du site...
Après ces "années munitions", je rejoignis la "haute administration parisienne", pour m'occuper pendant deux années de la commission interministérielle d'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), au Secrétariat général de la défense nationale : des souvenirs forts de grands serviteurs de l'Etat, mais également une découverte édifiante des ressorts de quelques "petits vizirs"...
Aussi, le concours de l'enseignement militaire supérieur me tendant les bras, je ne me fis pas prier, et enchaînai sans vergogne deux excellentes années à l'Ecole nationale supérieure de techniques avancées (formation d'ingénieur ENSTA, filière systèmes chimiques, orientation poudres-propergols-explosifs), et deux autres à l'ex-Ecole de guerre (cours supérieur d'état-major, puis collège interarmées de défense)...
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Armée de Terre
- Officier
1979 - 1982
Une trentaine d'années passionnées dans l'armée de terre...
----> Les origines (77-82) :
Le jeune "taupin" de 1977, en "classes prépa" exclusivement par amour des maths, découvrit un jour - sur le calendrier des concours - que Saint-Cyr existait...
Ni l'époque ni le milieu n'étant particulièrement militarophiles, ledit taupin considéra donc que ses opinions personnelles lui faisaient obligation de rejoindre cette prestigieuse école, que le contexte devait assurément condamner à de sérieuses difficultés de recrutement (il n'avait pas complètement tort, au moins à l'échelle de son lycée nantais, puisqu'il en était cette année-là le seul "candidat Cyr" !)...
Ce fut un vrai challenge dans les landes bretonnes, l'ex "taupin-pékin" détonnant un peu parmi les ex "cornichons-mili"...
Et tant qu'à détonner, puisque les Saint-Cyriens du "canal historique" snobaient les forces de soutien, l'idée de choisir l'arme du matériel s'imposa... Ce n'était pas seulement par provocation, c'était aussi parce que dans une armée de temps de paix, la maintenance est l'un des rares domaines où l'efficacité se démontre par des résultats concrets...
Dans la même logique, le choix, au sein du Matériel, de la spécialité Munitions releva tout à la fois de sa marginalisation abusive (la "mafia" des "hommes des bois"), et du caractère vital de sa mission : sans ravitaillement munitions fiable, pas d'action militaire... C'était aussi, avouons-le, une certaine fascination pour la maîtrise du risque : cette spécialité - à très forte cohésion humaine - est effectivement l'une des rares où l'erreur soit interdite...